TOTENMOND
Tronräuber [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 48.45
Style : Doomcore/Indus
  Infos :
  Contact label : http://www.massacre.com
  Contact groupe : http://www.TotenmonD.de http://www.myspace.com/todistfreude
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 08 avril 2008 , réalisée par Black.Roger
   
TOTENMOND, was ist das ? Tout d'abord, pour tous ceux qui ne connaissent pas,un petit "flash-back" dans les années 80/90, sera utile. Au départ nous avons un petit groupe de punk Allemand, WERMUT, qui va sévir entre 1984 et 1990. A la fin de cette période, le trio infernal change de nom et devient TOTENMOND. Après beaucoup d'expérimentations, 6 albums et 2 EP chez Massacre records, l'aventure continue avec un septième opus intitulé "Tronräuber". Donner une étiquette à ce combo redoutable et imprévisible, est un défi, défi que nous allons essayer de relever aujourd'hui, entre thrash/hardcore-punk/black/doom et indus.

A peine le premier titre "Luzifer Stampft", qui démarre dans le lecteur CD, voici que s'offre à nos oreilles une première expérience, avec une composition qui nous emmène dans une veine black-metal à la MARDUK. La voix gutturale, la puissance de feu et la rythmique infernale, nous annoncent la couleur quant aux possibilités musicales du trio. Trio qui nous balance un patchwork impressionnant de savoir faire, sans renier pour autant ses origines punks et old-school. Derrière chaque compo se cachent des paroles qui sortent des sentiers battus et qui dérangent toujours autant. La voix se fait rugueuse à la Max Cavalera, sur des titres bien thrash (Achtung Panzer, Schlachtinfarkt et Rausch Unser !) et punk-hardcore (Templum Omnium Hominum Pacis Abbas et Schwarz Als Zweck), à rapprocher de CARNIVORE. La basse est vraiment présente, surtout dans le titre "Sonnenstrahl", thrash-indus martial où l'influence de Laibach se fait bien sentir. Où encore cette même basse qui nous remonte les tripes dans le morceau très doom-death "Dornenschaf". Le dixième et dernier titre revisite le premier avec toujours le trépignant Lucifer (part 2).

Avant de s'égarer dans les méandres de cet opus, essayons de résumer cette écoute. Ce qui en ressort c'est une puissance et une expérimentation musicale évidentes de la part de ces vieux routards Germains, qui encore une fois nous ont pondu une oeuvre de tueurs, mais qui se démarque de beaucoup de combos par une variété omniprésente dans leurs compositions. Originalité donc, bien présente, production au taquet, émotion et intérêt indéniables, technique indiscutable, que voulez-vous de plus ?









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