CHRONIQUES ALBUMS

Il n’y a pas que la brutalité et le métal en ce monde. Il existe également d’autres styles, d’autres univers, d’autres facettes de l’art underground. Si certains arrivent à exorciser leur art et leurs ressentis à travers une musique apocalyptique ou violente, d’autres sont beaucoup plus dans l’introspectif et l’émotionnel. Plus intimiste, ABSENT l’est indéniablement. Avec une musique sombre que certains peuvent qualifier de « dark », on navigue ici dans un univers d’atmosphères en tout genre où l’électronique aura une place subtile pour provoquer des ambiances souvent dérangeantes, parfois très mélancoliques, un peu comme si Goblin (musiques des films d’horreur de dario Argento pour les incultes) étaient carrément tombés dans le coté obscur et noir de nos âmes.

La musique - toujours instrumentale - accompagne des thèmes tels que le rêve, la solitude, et plus globalement la psychologie de l’être. Ce voyage à travers un univers psychotique est franchement plaisant. On se plait à divaguer, à rêver, à se laisser subjuguer par l’ambiance générale. Suivent aux quatre premiers titres, 4 remix dont celui de Kabutogani qui est très plaisant…ceux qui aiment la BO de Requiem for a dream devraient adhérer à mon avis à cet Ep, qui prouve que la musique underground et l’émotion passent par différents horizons artistiques qu’il fait bon de découvrir et de soutenir.