TENEBRARUM INFANTEUS
Addiction [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 30.10
Style : Metal/goth/electro
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 06 avril 2008 , réalisée par S.Y.L.
   
Brr…mais d’où provient cette appréhension ? ce courant d’air froid qui me hérisse le poil lorsque apparaissent les termes d’ « indus gothique » ? sûrement du fait de la déperdition (malheureuse) de la valeur de ces deux termes au fil des ans. Et c’est aujourd’hui avec des pincettes que s’ouvrent les pochettes d’albums dits « indus gothic», un surcroît d’enthousiasme ou d’espérance ne pouvant que s’exposer souvent à la cruelle désillusion de grosses guitares basiques ou au visuel chauve-souriesque éculé. Craintes et curiosité sont alors les sentiments qui apparaissent avant l’écoute de cet Ep de Tenebrarum Infanteus : « Addiction » méritera t il son nom ?

Perdu. L’intro electro/ambiant de « Temoin Funèbre » ne suffit malheureusement pas à nous prévenir du pire qui caractérise cet album et qui vient nous frapper en plein visage au bout d’1min26 : le chant clair féminin. L’exercice est périlleux et la frontière très mince entre le dissonant et le faux, pour le coup la question se pose…trop souvent. Bref, pour le coté addiction, inutile de chercher du coté de ces vocaux faibles et atones qui font très rapidement grincer des dents. Les faits sont là : les compositions développées par Tenebrarum Infanteus se révèlent nettement plus plaisantes en l’absence des minauderies de la demoiselle. Celle-ci se révèle en revanche, et nettement, plus à l’aise dans un registre hurlé, et pour le coup sans discussions vraiment plus décadent. Dommage tout de même, car le groupe misait visiblement sur la création de duo chants agressifs/doux, mais mieux vaut définitivement orienter son regard vers d’autres éléments. Oui, mais vers où ? il ne demeure en effet pas évident d’entrer dans la musique de Tenebrarum Infanteus, très répétitive (« Symbiose ») aussi bien au niveau du gros son guitare unilatéral que de l’emploi des samples et des claviers. On retrouve ces belles voix agressives (et des textes en français) de vocalistes qui donne de leurs gosiers pour tenter de maintenir le disque sur la voie de l’énergie (« Chirurgie », et oui, pas de chauve-souris ici, c’est à l’hôpital que tout se passe), peine perdue, c’est au contraire un surprenant manque de pèche qui apparaît…surprenant oui, car tous les musiciens semblent avoir les moyens d’obtenir un résultat plus offensif.

Alors manque de moyens ? de production ? de concentration ? Le sursaut final « Qu’adviendront nous » laisse entrevoir une recherche musicale plus poussée, sans pour autant relever véritablement le volume sonore d’un Addiction qui fera sans doute sourire le groupe lui-même dans quelques années. Pour le moment, l’essai n’apparaît encore que trop « vert » et par de maints aspects bien trop facile.







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