CHRONIQUES ALBUMS

Crée en 1998 par le célèbre Ihsahn (ex Emperor) et la sublime Ihriel, les norvégiens nous offrent ici leur quatrième opus, tout en douceurs et subtilités, et bien moins éclectique que le précédant 'Amor fati'.
Bien entendu, nous retrouvons des éléments communs à tous les albums, à savoir du piano et des ambiances particulières, mais les grosses guitares et le chant black/dark que l'on pouvais noter auparavant, sont quasi inexistants sur 'Lost in reverie'
L'album débute par ' desolate ever after ', avec du violon et une douce atmosphère froide, limpide. Le piano et la voix d' Ihriel se mélangent à merveille, puis au milieu du titre, changement de rythme et d'ambiances, avec du dark assez industriel, lourd, pesant, avec une voix dark, mais qui ne dure pas et qui laisse au piano finalement une place prépondérante.
Sur le titre ' in the bodiless heart ' , de la guitare classique, percus, basse, la voluptueuse voix féminine, et de petits breaks plus rock/dark... Il n'y a guère que sur deux titres que le chant et des rythmes black apparaissent, mais globalement toujours vite effacés derrière les ambiances très lentes et mélancoliques emmenées par le duo de cet album : le piano et Ihriel.
Un album limite trip hop, qui vous emmène au pays des songes, et qui vous plonge avec tristesse et nostalgie dans le monde qu'ils ont crée, un rêve merveilleux et rempli d'émotions, très beau !