HATE ME TENDER In The Wake Of Reality [ 2008 ] |
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Durée : 43.04 Style : Rock-punk/hardcore |
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Infos : | ||||
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Interview : | ||||
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Chronique : 17 mars 2008 , réalisée par GOHR | ||||
Entre Rock et Hardcore, « In the Wake of Reality » est le premier véritable effort de HATE ME TENDER. les cinq Toulousains proposent avec ce premier album, un univers à la fois mélodique et violent. Indéniablement fort du point de vue émotionnel, cet album affiche tout de même quelques défauts. Tentons, d’abord, de définir le son du groupe. Nous l’avons écrit plutôt, Rock et Hardcore sont les deux éléments principaux de la musique de HATE ME TENDER, ce qui donne, à l’arrivée, une sorte de Rock-punk bien agressif. J’entends par là, que le groupe fait un effort considérable pour sortir des canons proposés par le Rock-punk actuel, commercial et taillé sur mesure pour la radio. Par exemple, à des plans sirupeux, digne de BLINK 182, sont rajoutés des hurlements écorchés et des plans barrés, venant contraster l’ambiance : une chanson comme « Just press rewind » est un régal, déjanté sans être hermétique. Ceci étant, il n’en va pas tout le temps ainsi. Le groupe, en effet, sonne à plusieurs reprises de façon plus conventionnelle comme s’il cherchait vraiment à s’attirer un public clairement intéressé par la musique commerciale, vous l’aurez compris, l’intégrité ne semble pas être le fort de HATE ME TENDER, et cela malgré le fait qu’il ne s’agisse ici que d’un premier album. Cependant, soyons honnête. La production est bonne et le tout est propre. A plusieurs reprises on a envie de bouger, notamment dans « an Incovenient truth » qui avec quelques autres titres, bénéficie de plans Hardcore, certes classiques, mais efficaces. A l’inverse, on se trouve aussi touché par les mélodies, je pense notamment aux trente dernières secondes de « At the sunset », ponctuées d’une jolie arpège, les plans de Jazz de « My own destruction » ne sont pas non plus à renier. C’est là la capacité principale du groupe ; avoir un impact émotionnel de qualité, ce qu’il revendique dans sa fiche technique et qui n’est pas une publicité mensongère. Bref, HATE ME TENDER est en définitif qualifiable d’ovni. Il se situe dans un entre deux assez spécial, tantôt en déjouant, par exacerbation et violence, les artifices de la musique commerciale, tantôt (et bizarrement) en allant totalement dans leur sens. Un album qui interpelle, mais qui empêche un jugement définitif et trop direct. |
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