ELIVAGAR Heirs Of The Ancient Tales [ 2008 ] |
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Durée : 40.32 Style : Death/folk |
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Chronique : 13 mars 2008 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Une forêt, une cascade, un flûtiaux qui sonne, les mythologies glacées ne sont pas très loin sur « Heirs of the ancient tales », premier album d’Elivagar. Bien sûr, les viking n’ont pas le monopole du folklore guerriers et nombreux seront les fiers Wisigoths ou Ostrogoths poilus à venir se regrouper autour des sonorités développées par la formation allemande, levant leurs cornes en mémoire des anciens barbares. Pour changer de la tradition folk accordéon des pays scandinaves et du biniou ou cornemuse des pays celtes, c’est plus de violon, guitare acoustique et surtout, de flûtes qu’il sera question sur "Heirs of the ancient tales". Mais plus encore, c’est surtout une belle empreinte death qui vient s’imposer sur ce premier disque. Ainsi se distinguent aussi bien des compositions plus festives et entraînantes (« Children crusade ») que des titres plus lourds au son guitare typiquement death (« Call of the sea »). Mais l’aspect folk n’est jamais très loin et une flûte, une partie acoustique, un chant clair épique vient toujours contrebalancer des passages plus lourds ou plus agressifs. Assurément, Elivagar est passé maître dans cet art du contraste (« Fone demo anneginne… »), ou plutôt dans ce talent de composition certain. Petit détour par l’estaminet local de « Schlachtgelage » pour retrouver un « Blutrache » qui pourrait à lui seul résumer la marque d’un style, d’un son propre à Elivagar : un mélange de pesanteur, de festivité et de parties atmosphériques. En tendant l’oreille, des synthés en arrière plan se manifestent effectivement, ajoutant une touche étrangement mélancolique…encore du contraste. Et ce n’est pas tout, le même phénomène se retrouve dans les vocaux ; "Heirs of the ancient tales" en utilise trois : chant guttural, chant agressif, et timbre clair, chacun dialoguant avec l’autre selon les différentes ambiances. En entendant le titres bonus issu de la précédente démo, il est alors aisé de remarquer les progrès effectués par Elivagar et surtout de noter qu’une excellente production comme celle qui rejailli sur «Heir of the ancient tales » aide beaucoup ! Fort bien composé malgré des parties death qui sembleront peut être classiques pour les puristes, c’est un album à découvrir qui vient s’offrir à tous les coureurs des bois vêtus de peaux de bêtes, et bilingues car ceci dit en passant, les textes y sont aussi bien chantés en anglais qu’en allemand. Alors que pendant ce temps sur le feu tourne une belle broche de cuissot de rêne…voilà qui met en appétit non ? |
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