DEZPERADOZ An Eye For An Eye [ 2008 ] |
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Durée : 52.59 Style : Western metal |
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Chronique : 12 mars 2008 , réalisée par AVALON | ||||
« Le monde se divise en deux catégories, il y a ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi tu creuses ». Vous avez surement trouvé ici la plus grande réplique du cinéma western, et pour les amateurs du genre, réjouissez-vous jeunes cowboys, car ces allemands de DEZPERADOZ nous livrent leur nouvel album aux forts accents western, mélangé à un metal rock de très bonne facture. Comment allier modernité et ambiances western allez vous me dire ? La recette ci après, montez votre cheval noir et suivez le guide jusqu’au saloon. Ok, si Lucky lucke avait été un metalleux, Daisy town aurait pu devenir une ville sombre digne de The crow, mais comment faire quand ce trio métallique se prend pour des desperados du far west ? Si le nom du groupe a déjà été utilisé – sous une orthographe certes différente je vous l’accorde – avec le DESPERADO de Dee Snider (Twisted sister) en 1988, ici et musicalement c’est tout autre chose. Leur metal est plutôt un hard rock couillu et rentre dedans – malgré quelques ballades – et possède un son souvent moderne, avec même des notes distordues, pour ne pas dire indus (« wild times »). Album très entrainant, mélodieux, et surtout surprenant. Original même avec cette petite ambiance sous-jacente de western. Attention, la globalité de cet opus reste bien encrée metal rock et les sonorités far west n’apparaissent toujours qu’à bon escient, histoire de garder en mémoire cette étiquette sympathique, comme ces quelques notes de guitare acoustique « southern » en arrière plan. Et ce trio infernal va même jusqu’à pousser le bouchon assez loin, puisqu’ils reprennent avec brio, le tube planétaire de feu Jim Morrison « Riders On The Storm », qui pour moi était intouchable jusqu’à là, et pourtant. Ils apportent à ce titre une dimension « far west » excellente, que je vous conseille de vite écouter. Pour l’autre anecdote, vous retrouverez sur le titre suivant « Here Comes The Pain » monsieur Tom Angelripper, fondateur de SODOM. Il va s’en dire que d’un coup, le chant prend une toute autre dimension, plus…thrash voire death et une compo plombée, lourde, avec ce petit air spaghetti western, encore et toujours, et subtilement incrusté. Admirez également ce « Don't Give Up », sorte de ballade au clair de lune…dans la vallée de la mort au Nevada, avec guitare électro-acoustique et un superbe chant clair / rock. L’harmonica n’est jamais loin… Bref, « Quand on tire, on raconte pas sa vie », je vous laisse donc découvrir les autres titres car le sheriff ne va pas tarder à rappliquer et il me reste encore quelques pendaisons à effectuer. Et comme « Je finis toujours le travail pour lequel on me paie », je vous conseille vivement et chaudement cet album explosif, original et parfaitement abouti, varié et fort bien produit, que demander de plus ! |
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