CHRONIQUES ALBUMS

Hardcore, encore ! Oui, mais aujourd'hui nous avons dans les mains la dernière galette d'un poids lourd du style. En effet BACKFIRE, peut se targuer d'être devenu l'un des légendaires leaders Européen dans le genre. Pour ceux qui ont raté le début du film, voici un petit flash-back (fire). En 1994, quatre amis Hollandais, fans de hardcore musique, décident de se lancer dans l'aventure. Le premier véritable album du groupe, intitulé "Rebel 4 Life" sort en 1996 et tape dans l'oeil du groupe WARZONE, qui les emmène en tournée. Depuis lors, les tournées sont incessantes, notamment avec des pointures comme MADBALL et 25 TA LIFE, et leur réputation ne cesse de grandir au fil des concerts. Plusieurs albums plus tard, ils nous sortent le successeur de "Change The Game", qui avait à l'époque amorcé un virage plus métallique. Ce successeur se nomme "In Harm's Way".

De suite j'ai été intrigué par l'artwork de la pochette avec ses vitraux d'église et cette créature angélique, que signifie-t-elle ? Et puis cette phrase, à l'intérieur du livret de Walt Withman : "garde toujours ton visage vers le soleil, et les ombres tomberont derrière toi", autre question qui nous est posée ? Mais revenons au contenu de ce "In Harm's Way". Pas de problème, c'est du BACKFIRE pur jus, de ce côté là, c'est sans surprise. L'énergie pure et revendicative du hardcore old-chool, nous la retrouvons sur des titres comme "Pushing My Failures Away", "When All Hopes End", "Sam's Song" et "Purify". Par contre, plusieures autres compos sont plus métallisées, avec des tempos plus lourds, des guitares presque 'thrashisantes'. Cela se ressent surtout à l'écoute des morceaux suivants : "Screaming For Silence", "Brother's Keeper", "Push The Limit" et "Hey Joe". Encore une fois, nos coreux Hollandais mettent la barre bien haut, aucune faiblesse à signaler. De plus la variété des compos est assurément un gage de réussite, car le galette s'écoute de bout en bout avec un plaisir bien réel. On imagine alors, le rendu sur scène, qui doit être bien jouissif et décapant, mosh-parts rules !
Dans le hardcore pratiqué ici, quelques subtiles mélodies donnent vraiment une touche "Européenne", et la musique du groupe fait mouche encore une fois pour notre plus grande joie. En ce qui concerne la qualité sonore de ce nouvel opus, pas de souci au niveau de la production. En effet le CD a été masterisé par le célèbre Tue Madsen.

Au final, ce hardcore assez métallisé, et groovy même, ne demande qu'à être écouté par une large population de métalleux et coreux de tous poils. Alors vous qui me lisez, vous savez, ce qui vous reste à faire !