NEUROLEPSIA
The Apocalyptic Symphony [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 16.26
Style : Symphonic Death Metal
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.myspace.com/neurolepsiaband
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 08 mars 2008 , réalisée par
   
Vous aimez la musique classique, la grande musique ? Oui ? Et l’appellation « Symphonic Death Metal » attire votre attention ? Encore oui ? Alors vous êtes tombés dans le panneau ! Neurolepsia n’a pas invoqué le grand orchestre philharmonique pour vous, et vous gruge avec un titre plutôt alléchant pour une démo et une intro plus que grandiloquente. Vous connaissez le genre de musique que les producteurs de films américains adorent calquer à leurs bandes annonces de films de guéguerre patriotiques? Un chœur avec tout plein de bonhommes qui chantent des choses en latin que vous ne comprendrez jamais, un héros blanc – bien sûr ! – qui sauve tout le pays en massacrant à lui seul, avec un seul chargeur, des milliers de terroristes islamistes vietnamiens communistes trafiquants de drogues etc…
Massacre qui s’arrête là, heureusement. Dès la fin de l’intro, que je jugerais sans intérêt et peu adéquate, on rentre dans le vif du sujet. Dans les trois titres restants de la démo, hormis quelques touches par ci et par là de synthés et autres instruments classiques, la dimension orchestrale reste peu poussée, à mon grand regret. C’est pour cela qu’en écoutant et réécoutant la « Symphonie Apocalyptique », j’ai l’impression que tout cela n’était qu’un prétexte pour enrober et mettre un joli glaçage sur le doughnut.

Néanmoins, le Death Metal joué par ses jeunes gens n’est pas sans qualités. Vraiment. Je salue le talent de certains musiciens, qui n’est pas proportionnel à leur âge, et c’est tant mieux. Compositions dynamiques, riffs efficaces, variété dans les registres de chant, passant de la truie égorgée au growl classique… toutes ces petites choses sont là pour mieux faire passer le beignet. La volonté de convaincre est bien présente, ce qui est d’ailleurs très mignon : « Maman, regarde le joli dessin que j’ai fait ! ». C’est exactement cela que je vois transparaître dans l’étalage de compétences techniques de ces messieurs. Ce qui n’est finalement pas plus mal, étant donné que l’apocalypse n’est pas vraiment au rendez-vous. Je m’explique : toutes les structures ici sont propices à de grands débordements, bien brutaux et destructeurs, mais le tout reste confiné dans une sorte de… timidité de puceau.
Je suis frustrée. Très. Mais s’il y a frustration, c’est qu’il y a attente, et il n’y attente que s’il y a possibilité de la satisfaire. « The Apocalyptic Symphony » m’apparaît en fait comme les prémices d’un projet qui vaut la peine qu’on le suive. Les préliminaires… à un viol. Auquel je me soumettrai avec grand plaisir.







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