EVIL POETRY Letheus Nocturnus [ 2006 ] |
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Durée : 29.19 Style : Death/Black |
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Chronique : 04 mars 2008 , réalisée par | ||||
De Mexico dites-vous ? Oui, Evil Poetry nous vient du pays de Zapata et des hommes en sombreros. Jouant un Death/Black se voulant agressif, ce « jeune » groupe s’est fait remarquer dans ma liste de CDs à chroniquer par son obstination presque ridicule à se donner l’apparence la plus sombre, la plus sinistre, la plus « evil » possible. Sans vouloir tomber dans le trivial, je ne résiste pas à l’envie de comparer ce CD à un taco qu’on aurait oublié de pimenter par… du talent. Et je suis la première à m’en plaindre. Tout ici respire l’amateurisme et le bricolage. Le principe premier du groupe est d’offrir une musique crue et violente, agrémentée de « poésie ». Je ne dirais pas grand-chose sur la qualité des vers en question, si ce n’est que c’est tout simplement comique, d’autant plus que de jolies fautes d’Anglais ne font que confirmer mon jugement de départ – et m’arracher quelques rires de plus. D’autres énormes lacunes sont à reprocher à la galette de maïs mexicaine que l’on m’a envoyé, et je vais commencer par celle qui fâche le plus : la batterie, qui aurait été mieux exécutée par ma grand-mère, décédée il y a quelques années – saluons-la au passage, c’était sa fête dimanche dernier. Le manque de direction de l’album en est une autre, il est plus qu’évident et ressort déjà à la fin de la première écoute, ce qui rajoute encore plus à mon désespoir en tant que chroniqueuse déçue. Il m’a fallu bien du temps et de la persévérance pour trouver quelques qualités à « Letheus Nocturnus », mais je ne suis pas revenue bredouille. Je vous vois frétiller d’avance, alors qu’en fait je n’ai rien d’excitant à vous annoncer. Voici : les guitares ne se font pas beaucoup remarquer, ce qui est préférable – j’ai peur d’entendre quelque chose que je pourrais regretter. Et le monsieur qui s’égosille au micro essaye vraiment de faire de son mieux, ça s’entend, mais l’effet reste encore une fois en deçà de la moyenne. La pochette de l’album elle, n’est pas complètement réussie, mais je ne m’en servirais pas comme papier hygiénique non plus. Voilà, c’est tout. Mon rôle est rempli. Mes oreilles on enduré sept ou huit fois ces 30 minutes d’ébauche de Death/Black en taco. Faîtes que mon sacrifice soit au moins utile : je l’ai écouté pour que vous ne l’écoutiez pas. Vous me devez une bien fière chandelle… |
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