YEARNING Merging Into Landscapes [ 2007 ] |
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Durée : 46.31 Style : Doom mélodique |
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Chronique : 26 février 2008 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Aujourd’hui, le temps est maussade. A l’extérieur, tout n’est que boue, les arbres sans feuilles dégoulinent de pluie, sombres…morts…A l’intérieur, sur une table traîne une bouteille d’alcool bon marché vide et une âme maussade emprisonné d’un canapé nauséabond rumine son profond dégoût de la vie. En voilà un qui a trop écouté « Merging into landscapes ». En effet, le dernier album de Yearning ouvre de nouvelles perspectives, dégage une émotion totalement différente de ses 4 prédécesseurs. Place à la noirceur, à la tristesse et à la solitude. Et oui, jamais le doom de Yearning n’aura été si profond. Plus que de la pesanteur, c’est parfois un véritable mur sonore que portent les rythmiques (« October rain »). L’heure n’est plus à la festivité ; "Merging into landscapes" fait ainsi disparaître toute trace d’éléments entraînants pour se focaliser sur une ambiance générale plus mélancolique, plus triste, plus lente également. L’album s’en retrouve par la sorte moins pêchu que les précédentes réalisations du groupe, beaucoup plus sombre aussi et sans doute un peu plus délicat à appréhender. Les vocaux y sont toujours autant majestueux, avec ce timbre de voix inimitable, impressionnants en terme de modulations et de travail dans les graves (« Kaleidoscopic Inscape »). Voilà un élément capable à lui seul de provoquer la chair de poule véhiculant un désespoir parfois palpable dans les titres les plus obscurs (« Lethean waters ») ou un spleen profond dans des parties mélodiques superbes (« Merging into landscape », « Dead »). Car les mélodies demeurent, entre passages acoustiques et nappes de synthés même si pour le coup, Yearning offre un nouveau visage, dérangeant, déroutant pour les uns, captivant pour les autres car jamais le groupe ne se sera aventuré si loin sur la route menant au funérarium. L’outro ne dira pas la contraire, semblable à une longue et inéluctable marche vers la douleur. A déconseiller aux âmes sensibles à proximité d’instruments tranchants, la beauté triste de "Merging into landscapes" saura placer celui-ci en bonne place dans la discothèque de tout fan d’humeur joyeuse lassé des groupes folk. Enervant ces gens toujours heureux tout de même… |
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