KERBENOK Der Erde Entwaschen (gewollte Wunden) [ 2008 ] |
||||
Durée : 23.42 Style : Pagan black metal |
||||
Infos :EP | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 25 février 2008 , réalisée par Oceancloud | ||||
Bien que peu productif, cet obscur combo allemand du nom de Kerbenok existe depuis déjà plus de 7 ans. Auteurs de seulement 2 démos, ce groupe nous propose cette année son premier EP intitulé « Der Erde entwachsen (Gewollte Wunden) » (à tes souhaits), dont le pagan black metal s'avère plutôt prometteur. Mes années de lycée ayant été marquées d'une profonde aversion pour la langue de Goethe, je suis bien incapable de vous expliquer les propos de Kerbenok, le groupe ne s'exprimant que dans sa langue natale. Mais au vue des photos forestière et automnales qui ponctuent le CD, j'émets l'hypothèse que Kerbenok s'inspire de thèmes liés à la nature, les influences pagan metal présentes sur cet EP me confortant dans cet avis. Musicalement, Kerbenok propose un black metal de facture assez classique, à coup de moults blasts, riffs tremolo traditionnels et chant infernal sous mixé. Les 3 morceaux du CD sont longs (entre 6 et 8 minutes) et sont élaborés sur des structures complexes, parfois un peu trop touffues pour être réellement efficaces. Le son est quand à lui ni trop « raw » ni trop « clean », à la fois suffisamment sale pour l'ambiance et suffisamment audible pour distinguer les incursions mélodiques du groupe. Ces mélodies très présentes apportent un souffle épique indéniable aux compositions, bien que certaines soient encore brouillonnes ou trop linéaires. Mais là ou Kerbenok excelle à mon humble avis, c'est dans les mouvements pagan/folk dont ils enrichissent leur musique. Très mélodiques, ces passages acoustiques aériens accompagnés d'une flûte légère et champêtre, apportent le répit nécessaire entre deux tranches d'agressivité. Un contraste bienvenu qui augmente énormément l'intérêt de la musique de Kerbenok. Nouvel élément actif de la scène pagan/black, Kerbenok s'affirme comme une future valeur sure. En développant leur facette mélodique et en travaillant leur efficacité, leur prochain enregistrement devrait atteindre un niveau qualitatif surprenant. Et puis l'allemand, ça sonne mieux dans le black metal que chez Tokio hotel... auf wiedersehen, die freunde! |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|