CHAOSTAR Underworld [ 2008 ] |
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Durée : 56.04 Style : Néo classique |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 24 février 2008 , réalisée par S.Y.L. | ||||
« Salut les mecs ; aujourd’hui, nous allons poser les guitares et faire de l’opéra »…voici en résumé la curieuse phrase qui a peu de chose près aurait pu être prononcée dans les locaux de répétition de Septic Flesh à l’aube de l’an 2000. Ainsi naquit Chaostar, projet parallèle sombre et poétique dont voici le grand retour. Etrange car en même temps que la sorti de cet album, voilà que survient en même temps un album de Septic Flesh… Alors « Underworld » ? nouvel album ou petit coup publicitaire ? la question se soulève. Et l’intrigue demeure puisque les premiers titres sonnent étrangement familiers. Ce sont en effet les parties réunies de « Underworld » tiré de l’album « a fallen temple » de Septic Flesh »…houlà, voilà qui commence à être compliqué. Pourquoi sortir ces titres de leur contexte puisque ceux-ci semblaient parfaitement intégrés dans la composition précédente ? Sans doute les membres de Chaostar jugeaient ils cette œuvre inachevée, car voilà que "Underworld" se pare d’un « finale », formant ainsi une sorte de véritable pièce d’opéra. Alors bien sûr, la magie opère, les titres ont été remasterisés, la production est excellente, les vocaux majestueux et les orchestrations sublimes, mais pour ceux s’attendant à du 100% nouveauté, la surprise n’est pas celle escomptée. D’autant plus que l’album se poursuit avec le « Tartarus », déjà entendu sur l’album « Ophidian Wheel ». Septic Star, Chaoflesh, à quoi bon créer deux projets si l’un reprend les titres de l’autre ? Cependant le magnifique « Misery’s King » qui surgi, au piano avec un chant des plus saisissant fait taire les débats...provisoirement…car après un « Elegy » torturé, voilà un « As hope » à la très forte saveur de déjà entendu, aux fans de deviner où. Le plus drôle apparaît lors du visionnage du clip : c’est alors « Embrace » tiré de « The Scarlet Queen » qui vient s’afficher devant nos yeux ébahi (clip consistant d’ailleurs en une succession d’image vaguement mystiques). « Underworld » prend alors un aspect de maxi cd « fourre tout ». Heureusement, il faut bien un remake du splendide « Adagio » d’Albinoni et un « Ethereal dome » partagé entre douceur et expérimental pour calmer des esprits se sentant quelques peu (dés)abusés. Chaostar/Septic Flesh est de retour, voilà le message que semble avant tout porter « Underworld ». Dommage, car les quelques nouveautés présentes sur ce disque ont tout pour séduire ; deux nouveaux titres en plus n’auraient cependant pas été superflus, histoire de satisfaire des fans attendant depuis longtemps le retour de leur formation favorite. |
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