STIGMA
When Midnight Strikes ! [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 41.50
Style : Deathcore
  Infos :
  Contact label : http://www.pivotalalliance.com
  Contact groupe : http://www.stigmahc.com/ http://www.myspace.com/stigmahc
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 24 février 2008 , réalisée par Decembre
   
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’en ce moment les italiens ont la rage au ventre. Que se passe t-il pour qu’ils soient tous énervés de la sorte ? Le pourquoi du comment, qu’il aille au diable, ce qui nous intéresse avant tout c’est l’arme du crime.

Avec Stigma, ça donne un death teinté hardcore ou un hardcore teinté death, cela varie selon les chansons. Une avalanche d’agressivité, une déferlante de puissance, de quoi nous passer à la moulinette d’un seul coup d’un seul. Prévoyez une serviette absorbante et un grand verre d’eau car c’est en sueur que vous allez ressortir de l’écoute de « When midnight strikes ! ». Ce skeud frappe fort et on peut dire que les italiens ont réussi un tour de force, dès leur premier album. Seulement après deux EP et vu le jeune âge des musiciens, il est étonnant d’entendre une musique aussi aboutie. Les compositions ne laissent rien au hasard, ne nous offrant guère de repos et ce pour mieux nous balancer une giclée de brutalité en pleine face. Pour planter le décor, je dirais que c’est d’un furieux « deathcore » dont il est ici question. Encore une excentricité de la part des auteurs vous risquerez-vous peut-être à dire. Non, je vous arrête de suite. Le terme de « deathcore » n’est pas qu’une étiquette séduisante, pas qu’une réunion originale de mots charmants qui pourraient faire flancher les foules.
Stigma joue dans une cour encore jamais foulée, un métal violent et hybride qui trouve ses principales influences dans le death et le hardcore. La technique des hidalgos est redoutable. Cependant, quelques solos niais et incompréhensibles viennent réduire à néant l’impression de choc frontal qu’on avait pu ressentir jusque là. J’ai tenté de justifier leur présence tant leur irruption dans la galette est mièvre. Plaire aux fans de death mélodique ? Montrer que le guitariste n’a pas appris à jouer avec guitar hero version 6.66 ? … Oui, on a compris que tu es un petit brutal qui bourrine ses cordes depuis plus longtemps que le noël passé. La racine death est bien là et on l’a saisi. Ce qui reste d’irrémédiablement hardcore dans « When midnight strikes ! » ? La voix et son phrasé si … typiquement hxc, déstabilisante parfois mais perpétuellement agressive à souhait. Mais mais mais, comme dans toute bonne histoire il y a un mais. Hardcore mais cette fois-ci bas niveau et pas franchement métalique, la ribambelle de logos de partenaires au dos de la jaquette, pourquoi pas après tout… il parait que l’argent n’a ni odeur ni saveur… Néanmoins, le contraste entre le booklet labelisé versant plus dans l’horror kitsch glam à paillette que dans la noirceur purulente d’un death classique et les t- shirts Immortal et Emperor de deux de nos conquistadors se trouve être un poil trop décalée. Un intéressant concentré plus qu’exotique …

Seulement voilà, le bloc est tellement massif et offre si peu de quoi le pénétrer pendant l’attaque que c’est un tantinet trop secouée que je suis sortie de la bataille. C’est cliniquement que j’écris ces quelques lignes et que je ressors de l’album… comme si un monsieur en blouse blanche m’avait dit de respirer bien fort dans le masque jusqu’à ce que … et hop je me réveille sans me souvenir de rien, sinon que ça a tapé plus que fort.

Le pourquoi du comment ? Pas besoin de chercher une raison, c’est juste de la frénésie en tube. L’option supplémentaire par rapport au matos de série ? Un métal dont la touche ne vous laissera pas indifférent. A conseiller aux fans de hardcore, à ceux qui aiment que la musique provoque en eux une crise d’épilepsie. Les fans de death old school ne s’y tromperont pas, Stigma fait parti de la nouvelle vague et ne joue pas comme les vétérans … Quitte ou double.







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