DISMEMBER Dismember [ 2008 ] |
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Durée : 45.00 Style : Death’n roll old school |
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Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
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Chronique : 21 février 2008 , réalisée par SINISTRE.13 | ||||
Enregistré aux B A S studios en compagnie de Nico Elgstrand (Krux, Murder Squad, Entombed) cette nouvelle livraison de Dismember sobrement intitulé du même nom, n’est pas à la première écoute un disque difficile. La plupart des compositions étant articulées autour de deux thèmes, une rythmique rapide ou plus lente, soutenue par une basse lourde et redondante dont il est très difficile d’entendre les nuances, des riffs linéaire parfois heavy et prévisibles. En particulier sur les solos où l’influence des british d’Iron Maiden se fait sentir et reste tout aussi inoffensif qu’un coussin péteur percé. Et enfin un chant plutôt conventionnel à base de hurlements dénués de variations intéressantes sauf sur le très bon et unique rayon de soleil de cet album « tide of blood » qui je ne sais par quel miracle au vu de l’ensemble possède un impact, un feeling dramatique d’une rare intensité. Dommage que cette pépite n’est pas eu la bonne idée d’en engendrer d’autre et aurait pu très certainement concourir à sauver Dismember de la division des « oui mais …. Bon » ! Que s’est il donc passé dans la tête de nos suédois pour accoucher d’un disque aussi pauvre en feeling, certainement pas leur manque de maturité car la formation existe depuis maintenant pas mal d’années. Une trop grande précipitation ? Un manque d’inspiration ? En partie oui certainement, à moins que ce ne soit le départ de Fred Estby, cogneur émérite depuis le tout début ! Celui ci ayant décidé de quitter le groupe pour s’occuper de sa famille, un noble décision il est vrai, mais qui n’a pas été sans conséquence, car perdre un tel membre revient à perdre un bras ou une jambe ! Le résultat final de « Dismember » en atteste ! Notre homme manque indubitablement d’autant que son remplaçant ne brille pas par sa technique …. Dismember qui fait véritablement figure de légende au sein de la communauté « death à la suédoise », marque là le pas, dommage car ces précédentes réalisations n’étaient pas des plus mauvaises. En particulier « the god that never was » sortit en 2006 et qui avait apporté à l’époque une sacré bouffée d’air frais à la discographie des scandinaves. 2008 ne verra donc pas la confirmation de la chose ! Mais plutôt la naissance d’une petite déception, vivement le prochain donc ! A moins que le titre « Combat fatigue » ne soit révélateur d’une certaine réalité…. Bien à vous. |
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