CHRONIQUES ALBUMS

Un premier album sorti en 2000, plusieurs participation à des compilations regroupant certaines sommités de la mouvance gothique, puis un second album en 2005 « nackt » une première partie prometteuse sur la tournée des sympathiques canadiens de Birthday Massacre ( voir chronique ) et enfin un petit dernier début 2008 « Gottin », le moins que l’on puisse dire c’est que ces Allemands ne sont pas très productifs et semblent prendre leur temps entre chaque sortie.

Il faut bien avouer que leur musique comme nous le dit si bien leur biographie, principalement influencée par des formations comme The cure (ha bon ? ) Marilyn Manson (tiens ? ) ou Him (peut etre ! ), mérite une certaine maturation avant d’oser la faire écouter au plus grand nombre ! Psycho Luna n’est pas ce que l’on pourrait appeler communément une formation de gros durs et ne semble pas vouloir toucher particulièrement le public qui va avec non plus. Je vous rassure, nos jeunes germains aimeraient plutôt conquérir le marché si prisé des gothicos popo près ado et pour cela, ils y mettent le paquet en inondant les premiers rangs de plage de clavier dégoulinante, de guitares largement sous mixées pour ne pas trop effrayé le chaland, et le fin du fin résidant dans la voix de notre chanteur, Mr Luna qui n’en fini pas de geindre son désespoir et son mal de vivre sur des tempos loin très loin d’etre endiablés. Frisant parfois la comparaison peut être agréable ou désagréable selon les goûts de chacun avec les stars de Tokyo Hôtel tant les sonorités, la production, et le phrasé en allemand sont proches. Citons en exemple « herim von see » qui possède tout ce qu’il faut d’émotion collégienne pour faire de lui un vrai hit ! Mais les principaux intéressés auront il seulement accès à cette production ? C’est la toute la question.

Pourquoi se torturer les sangs en conjectures, Psycho Luna ne prône après tout rien d’autre que de vouloir se faire un peu de royalties rapidement en suivant le chemin tout tracé des copains passés avant et de ce coté là , ceux-ci tiennent le bon bout….
Allez terminons ce charmant discours par ces mots simples et réducteurs au possible mais parfois tellement vrai … « nice boys don’t play rock’n roll’. bonne nuit.