SHAPESHIFT Fragments [ 2007 ] |
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Durée : 44.26 Style : Thrash Progressif |
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Chronique : 19 février 2008 , réalisée par | ||||
Prêt pour visiter une belle région? Aujourd'hui je vous propose la Bavière avec en fond sonore le premier opus d'un groupe local: Shapeshift, s'intitulant: "Fragments". Un titre quelque peu énigmatique, avec ma foi un artwork de leur pochette certes sobre mais original. Si les allemands n'ont rien laissé au hasard dans la présentation de cet album, ils n'ont pas lésiné non plus à mettre le paquet sur le contenu de ce dernier. Lors de l'écoute de ce cd, on est plongé dans un metal progressif, n'hésitant pas à se servir de multiples influences. Essayons d'analyser de plus près. On débute sur "Evil In Manking", une bonne chanson aux allures thrash progressif old school, un peu au bon souvenir d'un Iced Earth, puis suit dans la même veine que la première piste "New Extreme". Mais autant avertir les auditeurs de suite, si vous vous attendez à des riffs aggressifs, vous serez déçu! On reste dans une optique "progressif" très marquée. Mais cela dit on a des très bonnes surprises. Sur "The Plague", on commence par une introduction de basse très funk, soulevant le côté exotique de l'album. On pourrait faire référence ici aux acrobaties de Paul Turner (Jamiroquai). D'ailleurs on retrouve ce rythme de basse sur "Indignity" entre autre. Arrivé au milieu de l'album, changement de décor, on se place plus dans un cadre rock, rappelant les balades de Dream Theater avec "Price Of Our Last Lie" et "Next Stop: Eden Garden". Au niveau instrument, vous l'aurez compris, la basse s'impose avec aisance, et donne du relief aux compositions. Pour la guitare pas de soucis, une bonne maîtrise de la rythmique et des montées de gamme! Côté batterie, surprise… et oui nos germaniques ont tout simplement fait appel à Hannes Grossman, une pointure dans son domaine. Pour ceux qui ne voient toujours pas à qui je fais référence c'est l'ancien batteur de Necrophagist! Les vocalises ne sont peut-être pas très puissantes, mais le chant est juste et Bernd Werner semble avoir une bonne assurance. Par contre le point noir est le synthé: il est trop en retrait, et par conséquent se démarque peu. Si les amateurs de sensations fortes vont bougonner à l'écoute de la galette, les doux rêveurs et fan de rock/metal progressif vont y trouver leur compte. Cinq ans pour voir aboutir enfin "Fragments". Mais cinq années de labeur dûment justifiées par la qualité d'écoute! De plus le groupe a le mérite d'avoir fait une production très propre. Manque plus qu'ils trouvent un label pour mettre au chaud leur future progéniture! |
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