NUCLEUS TORN Knell [ 2008 ] |
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Durée : 56.04 Style : Dark Metal / classique |
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Chronique : 17 février 2008 , réalisée par Oceancloud | ||||
Marre de tous ces groupes m'as-tu-vu, dont le seul but est de faire fructifier les investissements de leur label à coups de looks étudiés, de sites internet tape à l'oeil, de frasques de rockstar, mais incapables de proposer autre chose que de la soupe réchauffée vernie par une prod énorme? Si cette phrase vous parle, je vous invite vivement à découvrir Nucleus torn, sextuor suisse discret mais au talent et à l'audace peu communs. Peu d'info, pas de photos, un website minimaliste et austère, pas d'interview connue, Nucleus torn semble préférer développer sa vision de la musique que sa communication. Et pour ce deuxième volet de sa trilogie (entamée avec « Nihill »), Nucleus torn démontre une fois de plus sa créativité et son originalité. « Knell » est un nouveau joyau de ce style unique, où s'opposent rock prog, metal extrême et musique classique, sans jamais réellement se rencontrer. Les quatre pistes sans titres, juste numérotées de I à IV, ne s'encombrent pas de structures définies, on a plutôt l'impression d'avoir à faire à différents tableaux, chacun offrant sa propre palette de couleurs, même si toutes tirent vers des contrastes sombres. Dans cette véritable galerie de sons, on rencontre des mouvements de musique classique, plutôt dark/ambiants, souvent rehaussés de sonorités folk ou de quelques effluves progressives et parfois accompagnées d'un chant féminin. Ces compositions classiques sont d'authentique bijoux d'ambiances, d'une rare authenticité puisque le line up de Nucleus torn comprend un violoncelliste, un violoniste et un flûtiste à temps complet. Ces ambiances feutrées, douces mais toujours sombre, à la limite du malsain, sont contrastées par des passages metal entre doom et black, tantôt lourds tantôt rapides, très froids et inquiètants. Les deux univers ne se mêlent pas, se contentent de se passer la main à tour de rôle, tout en conservant une ambiance conductrice mélancolique et oppressante. Cette approche plutôt inhabituelle surprend au premières écoutes et demande un grand investissement personnel pour assimiler toutes les subtilités du disque. Déconcertant au premier abord, « Knell » se dévoile peu à peu comme un album riche, profond et inhabituel. Peut être trop hermétique et élitiste pour prétendre devenir référentiel, mais là n'est pas son but. Cet album cherche plutôt à conquérir peu à peu l'esprit des auditeurs attentifs. 8/10 aujourd'hui, mais probablement 9/10 demain et 10/10 la semaine prochaine... |
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