MYGRAIN Signs Of Existence [ 2008 ] |
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Durée : 48.34 Style : Death mélodique/electro |
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TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 10 février 2008 , réalisée par S.Y.L. | ||||
L’année 2008 sera death ou ne sera pas ! car tout juste après la sortie du dernier Dark Age, voilà que vient exploser Signs of existence de MyGrain. Les amateurs de son auront alors de quoi se réjouir car pour leur deuxième album, personne ne pourra dire que les finlandais auront levé le pied ! dans la famille des disques qui s’écoutent fort, je demande donc « Signs of existence », très chers voisins, vous allez pleurer. Petite mise au point stylistique, attention, quand MyGrain dit « death », pas question ici de Morbid Angel, Death ou Deicide, non, Signs of existence dans l’idée se rapprocherait plus de souches à consonances mélodiques, plus modernes ; Dark Age était cité en introduction et l’exemple n’est pas mauvais, notamment pour cette rage, cette explosivité qui vient frapper sans discontinuité les compositions de cet album. « Explosivité » ? le mot est faible tant le rythme est soutenu ! MyGrain balance, balance, en balance à s’en taper la tête sur les murs, et à faire passer le dernier In Flames pour un disque de ballades. Death moderne mélodique et super rapide, mais pas seulement car qui dit Finlande dit souvent petite touche novatrice ; et sur ce disque celle-ci apparaît par l’intermédiaire d’ajout de sonorités électroniques. J’en vois déjà certains qui haussent les sourcils car il est vrai, l’ajout de samples en particulier dans le black métal avait déjà fait hurler les puristes d’un genre. Oui mais mes bons messieurs, la musique heureusement évolue et en ce qui concerne "Signs of existence", les apports électros qui y sont présents ne font que rajouter une touche d’énergie, de speed, bien que parfois un peu kitch (« Translucent dreams ») ou tirés d’un vieux jeu vidéo (« Killing time »). Qu’importe, il faut tenter pour avancer, et ça marche. Une grande diversité apparaît également au niveau des vocaux : souvent hurlés (« The psychonaut »), un chant clair se montre par intermittence avec d’autres d’inspiration carrément core, n’ayons pas peur des mots ; sans oublier l’inévitable passage par la machine pour un timbre indus déchiré, MyGrain mélange, expérimente (« Alienation ») avec une réussite insolente. Vous l’aurez compris, le disque possède tous les ingrédients pour faire ruminer les true fan d’old school dans leur barbe et s’adressera directement à l’intention des amateurs de métissages musicaux. Certes, l’album n’est pas parfait, parfois certains éléments se rapprochent de machin, ou de truc, et quelques éléments pourraient paraître superflus, comme les mélodies au piano discutables (« Final Frontier ») mais de voir un groupe qui se donne et qui se fait plaisir ainsi n’est pas chose quotidienne. MyGrain parvient à communiquer cette émotion sans problème sur un album typé au gros volume sonore et qui, sans mauvais jeu de mot, est bien loin de donner mal à la tête. |
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