NOEKK
The Minstrel's Curse [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 34.25
Style : Doom prog
  Infos :
  Contact label : http://www.prophecyproductions.de
  Contact groupe : http://www.myspace.com/112535276
  :: LIRE L'INTERVIEW ::
Pavillon 666 - metal rock webzine Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 10 février 2008 , réalisée par Oceancloud
   
Derrière ce nom étrange au logo psychédélique se cachent deux musiciens aux C.V. longs comme une piste de bowling, ils ont notamment été tous deux dans Empyrium, l'un est un ex-Autumnblaze, l'autre joue aussi chez The vision bleak... Les deux allemands sont cette fois ci réunis sous le nom de Noekk et viennent de donner naissance à leur troisième album, « The minstrel's curse », un savant mélange de genre, aussi jouissif que court.

Difficile en effet de définir avec précision la musique de Noekk. Partons sur le fait que les compositions sont relativement complexes et développent de nombreuses ambiances et sonorités, plaçant Noekk dans un registre plutôt progressif seventies car notre duo s'est amusé à ressortir du grenier quelques instruments longtemps prisés des musiciens prog: mellotron et orgue hammond notamment, sans compter les incursions de piano et de synthés. Rien de bien original pour l'instant me direz vous, sachez donc que Noekk n'emploie ses structures prog que pour développer des ambiances doom traditionnel, à grand renfort de rythmiques variées, tantôt lourdes, tantôt plus enlevées et de guitares épaisses distillant des riffs parfois sombres et mélancoliques, souvent très mélodiques dans une optique heavy metal (l'intro de « The minstrel's curse » n'aurait pas dépareillé sur un album de Maiden) . Le chant s'oriente lui aussi vers le doom mais de façon assez originale car le chanteur évolue dans un registre très bas et très théâtral, surprenant au début mais qui convient finalement très bien à la musique. De nombreux passages calmes, dans une veine toute sabbathienne, viennent aérer l'ensemble de fort belle manière. Noekk joue ainsi sur les ambiances et les sonorités, mélangeant modernité et sons plus « vintage ». Le mélange de ces univers, sa variété des sonorités et sa dimension théâtrale confèrent au disque une originalité rafraîchissante même si du haut de ses 34 minutes, on en ressort avec un gros goût de pas assez.

Pour conclure, je pourrais vous dire « le heavy/doom prog 70's de Noekk s'impose comme une oeuvre radicalement personnelle, à la fois retro et contemporaine, d'une qualité musicale indéniable rendant sa courte durée très frustrante » mais je trouve ça kitsh...alors, pour faire court, Noekk, c'est excellent, achetez le...mais 34 minutes, putain, c'est trop court!







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE