VINDICTIV Vindictiv [ 2008 ] |
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Durée : 45.40 Style : Heavy progressif |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 09 février 2008 , réalisée par S.Y.L. | ||||
« Syndrome de Peter Pan : Le concept fut développé par Dan Kiley (psychanalyste) en 1983. Son nom a été inspiré par Peter Pan le héros de James Matthew Barrie. Le syndrome apparaît le plus souvent au début de l'âge adulte, lorsque l'individu commence à avoir des responsabilités. A partir de 45 ans, l’adulte essaie de retrouver son enfance » …tout comme Vindictiv, visiblement, dont la première réalisation nous renvoie musicalement de 15 ans, voir 20 ans en arrière. A cette époque, les musiciens portaient d’épaisses tignasses bouclées, s’habillaient de cuir moulant et posaient des sauts écarts sur scène, à grand renfort de guitares héroïques. Pour les nostalgiques de l’époque, à part le look et les pertes capillaires, tous les ingrédients se retrouvent sur cet éponyme « Vindictiv », certains reconnaîtront même les vocaux de Goran Edman, ex Y. Malmsteen, tiens donc. Voilà donc du progressif : rythme légèrement haché, mais surtout lent…oui, la lenteur parait en effet le premier élément se mettant en évidence pour caractériser cet album. Alors lorsque apparaissent les premiers refrains façon « chœurs », le moral en prend un sacré coup, car à la fin de la première écoute, l’auditeur aura ainsi l’impression d’avoir écouté une très longue ballade de 45 minutes…une très longue ballade… D’autant plus que les compositions demeurent invariablement les même : intro solo guitare, couplet, refrain en chœur, re-solo que l’on voit arriver à 200 m, dans le jargon, on nomme aimablement ça de la « branlette de manche à 6 cordes » (« A quiet life » et ses refrains gentillets)…mais se masturber 10 fois en 45 minutes (18 fois en comptant les intros) risque de causer une sérieuse inflammation. Bref dans l’histoire, si un musicien a le feu aux mains et l’autre semble l’avoir à la gorge, car en effet, les vocaux sont loin d’être affûtés, plus proches souvent de l’égosillement. Pour ceux n’aimant pas le progressif, ce ne sera sûrement pas ce Vindictiv bien mollasson qui vous fera plus apprécier le style. Les fans du genre ne seront en tous cas pas déçus par l’excellente production de cet album, tout comme les amateurs de Malmsteen remarqueront une très forte ressemblance avec les albums du maître. Qui saura se manger le plus d’aïgus à la seconde ? la question se posera aux tous premiers passionnés de guitare héro à qui semble s’adresser en toute vraisemblance ce disque, les autres sauront s’en détourner sans trop de regrets. |
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