DENIAL FIEND They Rise [ 2007 ] |
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Durée : 43.20 Style : Horror Metal |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 08 février 2008 , réalisée par EVIL PRIEST | ||||
Grosse sortie du côté de chez Ibex Moon Records pour le premier album complet d’un groupe qui se veut : 1. formé par de véritables stars de l’histoire du Metal Underground made in USA ; 2. un clin d’œil hyper old-school à tout un esprit où s’entrechoquent allègrement Punk, Death Metal et passion pour les films d’horreur de série Z de ces trente dernières années … Je m’explique : - DENIAL FIEND c’est d’abord, en 2008, la rencontre de Kam Lee et de Terry Butler, respectivement chanteur et bassiste, s'étant croisés à la grande époque de MASSACRE (!) et de DEATH (!!) et d'un batteur -Curtis Beeson- au palmarès tout aussi prestigieux puisque, en son temps, marteleur de fûts pour NASTY SAVAGE, LOWBROW et bien d'autres ... Impressionnant, non ? - DENIAL FIEND c’est aussi la résurrection -devrais-je dire l’exhumation- d’un esprit punk eighties qui semble passionner pas mal de Metal-Headz de nos jours ; un esprit plein de squelettes en tout genre et de pochettes de 45 tours bariolées de noir et de violet, bref l’esprit punk gloomy incarné par la dynastie des MISFITS et de sa spécialité pour les riffs simples et hantés, directs et ténébreux. - Et enfin, question de forme et d’affinage, ce groupe propose aussi une dose formelle de Death Metal qui tient la route (curriculum vitae des musiciens oblige !) mais tend davantage pour une passion du gore à la MORTICIAN que pour l’occultisme des grands prêtres noirs tels que MORBID ANGEL ou autres INCANTATION. Alors un melting-pot, oui, mais pour quel résultat ? De « l’Horror Metal » comme il semble le clamer bien haut ? Très certainement. C’est sur, c’est efficace -notamment au niveau de la voix- mais aussi, facile à retenir, à identifier et somme toute assez original si on compare cette sortie à la flopée de clones disponibles sur le marché actuellement ; mais le côté rétro paraît trop prononcé. Je n’irai pas jusqu’à dire artificiel car je ne me permettrais pas de mettre en cause les nobles intentions des membres du groupe, mais un poil trop forcé, comme une profession de foi qui ne laisserait pas libre cours au génie créatif de musiciens qui roulent leur bosse depuis longtemps dans le milieu. Cet album -plus Punk que Metal, quand on écoute ça attentivement- reste néanmoins l’opportunité de passer un agréable moment qui éveillera sans doute plein de souvenirs. A copier sur cassette et à mettre à fond dans la R5 ! |
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