BEYOND THE VOID Gloom Is A Trip For Two [ 2008 ] |
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Durée : 50.36 Style : Goth metal |
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Chronique : 03 février 2008 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Et voici l’évènement 2008 : la sortie très attendue du troisième album de Beyond the void ! ah enfin, l’impatience tournait à la démence pour de nombreux fans…non, peu crédible comme introduction n’est ce pas ? car malgré de nombreuses dates de tournées, et des tonnes de reviews pourtant, il faut bien l’admettre, Beyond The void a du mal à s’imposer sur le devant des scènes. Pourtant l’effort promotionnel est là, l’artwork soigné, la production a sorti le grand jeu. Cependant, si le design demeure joli, c’est tout de même de musique dont il va être question ici, et le pourquoi du comment Beyond The void a du mal à percer se dessine très rapidement. « Gloom is a trip for two » s’inscrit ainsi dans la lignée de cette ribambelle de groupes « goth/rock/métal » certes bien produits, bien joués mais dont les lacunes en matière d’originalité feraient rire l’école gothique allemande du début des années 90. Décidément la relève a du mal à se mettre en place. A l’image de formation telles qu’Eisheilig, Beyond the void appuie ses compositions sur le chant, une voix masculine grave, chaude, qui a tout de même été visiblement travaillée afin de rester plus posée et de limiter les envolées vocales, et on comprend vite pourquoi (« Gloom is a trip for two »). La légère théâtralité qui transparaît tente de créer des atmosphères où règnent romantisme et poésie, le résultat en est des ballades frisant le cliché (« Nihilism ») où les voix d’arrière plan féminine, nappes de synthés (« My life is a lie ») et les sonorités électro n’ajoutent rien, si ce n’est un coté déjà vu, voir kitch (« Let me reap »). Sans pour autant être un mauvais album - ahaha, j’en surprend certains à fredonner les refrains-, "Gloom is a trip for two" ne parvient pas à creuser suffisamment l’intensité émotionnelle pour captiver l’attention. Il faut dire que la batterie mollassonne n’aide pas non plus à réveiller l’auditeur dont l’esprit s’assoupi progressivement à l’écoute des textes susurrés au long de cet album par de nombreux aspects bien trop banals. |
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