DRACONIAN Turning Season Within [ 2008 ] |
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Durée : 52.34 Style : Gothic/doom metal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 02 février 2008 , réalisée par Oceancloud | ||||
Après le semi-ratage de « The burning halo », collage d'anciens titres réchauffés et de nouveautés tiédasses, faussement présenté comme un véritable album, les suédois de Draconian se devaient de redorer leur blason afin de ne pas perdre définitivement leur statut de groupe prometteur. C'est chose faite avec « Turning season within », aussi sombre que beau. Dans son registre gothic/doom émotionnel, Draconian devient ici intouchable. S'appropriant le meilleur des deux univers, les six suédois parviennent à créer des ambiances très mélancoliques et noires sans verser dans le larmoyant ni le grandiloquent. La face la plus sombre se pare de rythmiques doom souvent bien plombées, de riffs lourds et graves nous rappelant au bon souvenir d'un My dying bride ou d'un Shape of despair « light »sur les passages les plus sourd et désespérés. Ces ambiances noires sont éclaircies par des breaks aériens emplis de spleen et de mélodies toutes plus belles les unes que les autres qui lancent un voile romantique sur les abysses. Les vocaux se partagent entre un chant death/black sorti des enfers et une vocaliste angélique au chant divin et très émotionnel. L'équilibre entre la puissance du désespoir et la douceur mélancolique est parfaite et bien que l'on sente la formule déjà bien rodée, on se laisse partir sans peine dans ce flot de sensations durant 54 minutes. Les compositions restent d'une fluidité exemplaire, ni trop longues, ni trop courtes, jamais surchargés, toujours sincères. Ca me fend le coeur, mais j'émettrai un seul petit reproche: l'album atteint son apogée dès le premier titre! « Seasons apart » est un concentré d'émotion, une perle d'atmosphère, entre ténèbres et lueur. Un morceau exceptionnel de sensibilité dont aucun des titres suivants n'arrive à réellement atteindre le niveau émotionnel, malgré leur grande qualité. Sans révolution ni utra-classicisme, Draconian se pose avec « Turning season within « comme une valeur sure du gothic/doom mélancolique. On pourra toujours leur chercher des défauts, des influences trop marquées, il restera toujours que Draconian offre ici un album touchant, romantique, triste... J'en ai encore des frissons. |
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