IN MOURNING Shrouded Divine [ 2008 ] |
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Durée : 50.49 Style : Prog Death Metal |
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Chronique : 02 février 2008 , réalisée par EVIL PRIEST | ||||
Voici des nouveaux venus des contrées nordiques, annoncés en grandes pompes comme les dignes écuyers d’OPETH, prêts à reprendre le flambeau si l’occasion venait à se présenter… Rongeant son frein depuis cinq démos (! ! !), IN MOURNING a finalement trouvé son sponsor (à savoir Aftermath Music) pour livrer au monde sa bombinette de « Death Metal mélodique et progressif » (là, je cite la bio officielle du groupe). Qu’en est-il réellement ? C’est dans une pochette classieuse (chic, élégant en argot …) et à l’image des prétentions du groupe (vous comprendrez en lisant ma remarque après la chronique) que l’on est amené à découvrir la première offrande d’IN MOURNING. Dès les premières minutes du spectacle sonore, il est évident qu’il n’y a pas tromperie sur la marchandise et que l’équipe des « joyeux troubadours en deuil » -passez moi l’expression- connaît la musique. Ils sont chevronnés, connaissent leurs instruments sur le bout des doigts (ah, ah) et dorment probablement avec leurs partitions, et tout ça, ils veulent nous le prouver. Alors, c’est sûr, c’est hyper bien foutu et professionnel, y’a pas une note de travers et on sent que tout a été répété au millimètre … Mais alors, qu’est-ce que c’est dur à digérer ! Je ne suis pas musicien, alors j’aurais toutes les peines du monde à vous parler en « contretemps » et autres « quarts de syncopes », mais je suis certain que vous avez compris ce que je veux dire. Certes, il y a de belles émotions, des passages sensibles et délicats qui cohabitent avec des pointes de rage, mais globalement pour un non initié du conservatoire, on a tout de même l’impression d’avoir affaire à un canevas assez décousu – comme une belle machine qui s’arrête trop souvent pour faire parler ses plus beaux pistons … En résumé, pour paraphraser la célèbre expression des journalistes de Player One à l’époque : « c’est beau, mais c’est chaud » ! ------------------ NOTA : Une édition limitée du disque existe dans un digi-pack surprenant ; quand on l’ouvre, une drôle de mâchoire triangulaire se lève telles les pages d’un livret en reliefs pour enfants, nous tendant de ses délicates canines la galette toute ronde prête à alimenter votre lecteur CD. Après la référence à Player One, voici celle à Pif-Gadget … |
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