AYIN ALEPH
Ayin Aleph 1 [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 79.33
Style : Metal rock baroque
  Infos :
  Contact label : http://www.virginmega.fr/musique/label/invencis-ltd-173309,page1.htm
  Contact groupe : http://www.ayinaleph.com http://www.myspace.com/ayinaleph
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 25 janvier 2008 , réalisée par AVALON
   
Nous vous avions présenté il y a plus d’un an le premier essai de AYIN ALEPH, qui était pour moi un petit ovni dans un style rock plutôt baroque, avec donc Ayin dans le rôle de la grande prêtresse (!) et surtout artiste, qui chante, pianote, compose, arrange, bref réalise la plus part du travail. Re-voici donc Ayin dans le premier véritable album qui reprends en son sein les 6 titres de leur premier EP, plus 13 autres nouveaux titres (ou comment ne pas être trompé sur la marchandise). Goutons donc au plaisir de cet univers décalé, dérangeant parfois, et très original.

Sur ce premier opus, on peut dire qu’ Ayin fait les choses en grand. Production à la hauteur, musiciens qui l’accompagne aux talents confirmés (jean jacques Moreac / Misanthrope, à la basse) bref, il faut s’attendre à du haut de gamme tout au long de ces 80 minutes. Comment décrire un tel univers musical ? Prenons en premier lieu la voix, qui ressort forcement du lot puisque le registre est à chercher du coté de Nina hagen ou Kate Bush comme je l’avais précédemment indiqué. Une voix à la fois douce et délicate (« I came») ou complètement déjantée pour ne pas dire ‘dérangée’ style Diamanda Galas. Un chant unique et sur qui tout repose à vrai dire. Car même si musicalement c’est également une réussite, il va s’en dire que sans cette voix tout retomberai vite aux oubliettes et la saveur ne serait pas la même.
La musique donc…qui reste hors norme là également, car un mélange entre douceur (piano…) et lourdeur métallique, comme l’indique le tout premier titre metal et pachydermique. Le metal d’ailleurs ressort plus que sur le premier essai. Fausse impression ? Peut-être, quoi qu’il en soit, dans l’approche, nous avons à faire à une sorte de grand cabaret goth / baroque, qui alterne entre douceur et violence, calme et lourdeur, un mélange détonnant et étonnant. Mention au titre « the end + i miss you », ou le piano subtil ou grandiloquent prend une place importante et nous emmène dans une ambiance sombre, mélancolique et donc romantique.
Les plus aventureux devraient vite adhérer à cette alchimie originale, d’autres préférons passer leur route, mais surtout n’enlevez pas ce mot qui résume cet album : « artistique ». Un grand moment !







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