DAWN OF DEMISE
Hate Takes Its Form [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 45.00
Style : Death métal
  Infos :
  Contact label : http://www.deepsend.com
  Contact groupe : http://www.dawnofdemise.dk http://www.myspace.com/dawnofdemise
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 22 janvier 2008 , réalisée par PK
   
Dawn of demise, ou l’histoire de 4 danois nés sur le mauvais continent… c’est une façon de résumer ce groupe et ce qui s’en dégage. Sévissant depuis 2003, ils se sont en effet très vite autoproclamés « N.Y. Style death metal » et revendiquent assez clairement des influences telles que Suffocation, Pyrexia, Internal bleeding, les premiers Cannibal Corpse,… liste à laquelle on peut même rajouter Morbid Angel pour certaines ambiances et Carcass pour les structures et certains riffs.

Vous l’aurez compris, ce n’est pas par son originalité que Dawn of demise va briller, et si au début les similitudes sont amusantes, les écoutes successives de « Hate takes its form » les rendent vite lassantes. Tout y passe et on ne s’arrête pas à la scène américaine puisque comme je vous le disais on pense aussi à Carcass bien souvent, ou encore à Vader, sur la 10ème piste dont je ne pourrais pas vous donner le nom vu le cd promo, un vulgaire cdr avec une photocopie en noir et blanc de la 1ère de couverture… qui me fait dire que même leur label y croit mais pas trop! Et pour cause, le death métal aux vocalises tirant surtout dans le death gore de Dawn of demise ressemble plus à un blind test qu’autre chose. On pioche à droite, à gauche, bref un peu partout et on assemble en espérant que ça ne se remarquera pas trop. Fort dommage car techniquement les 5 compères sont irréprochables, j’irai même jusqu’à dire que leurs performances live doivent être un pur régal si en plus du contenu du cd ils savent y mettre de la vie… La production aussi parfaite soit-elle ne rattrapera pas non plus le flagrant manque de personnalité. Alors certes, tout n’est pas à jeter, je dirai même que ceux qui tiennent absolument à rester en terrain connu quand ils achètent un disque y trouveront leur compte, car les 10 compositions ici présentes sont quand même bien rythmées et assez efficaces… mais forcément une copie est rarement meilleure qu’un original, voilà tout.
« Hate takes its form » est au final un album sympathique mais qui risque d’en lasser certains assez rapidement.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE