LEGENDA AUREA
Sedna [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 49.48
Style : Heavy symphonique
  Infos :
  Contact label : http://www.mindstorm-productions.com
  Contact groupe : http://www.legenda-aurea.com http://myspace.com/officiallegendaaurea
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 14 janvier 2008 , réalisée par S.Y.L.
   
Qui pourra un jour clairement définir la limite séparant le courage de l’inconscience ? posons la question à Legenda Aurea qui semble en effet ne pas avoir choisi la voie musicale la plus facile à suivre, comme le montre "Sedna", leur toute première réalisation. Du cran, assurément les suisses n’en manquent pas car en ces temps troublés, il faut tout de même avoir un sacré toupet pour resservir du Nightwish à des auditeurs ma foi bien briefés sur le sujet.

Alors, « c’est du Nightwish », qu’est ce que cela veut dire ? qu’il y a une chanteuse par-dessus un ensemble heavy symphonique ? cela signifie que de nos jours, plus personne ne peut utiliser de chant lyrique sans être comparé à leurs précurseurs finlandais ? mais si, bien sûr que si, alors mieux vaut corriger les propos précédents : Legenda Aurea, c’est du Nightwish, la technique en moins. Oui, car du heavy symphonique, il en existe encore du très bon, et en faire est évidement autorisé ; mais dans ce cas, mieux vaut le faire d’une façon impeccable ou trouver un je ne sais quoi d’originalité permettant d’établir une démarcation par rapport aux formations pré existantes, ce qui n’est pas le cas sur "Sedna". Le niveau technique très inconstant au sein d’une même composition ne manquera pas de se faire froncer les sourcils, passant de la maîtrise à l’amateurisme en quelques notes, et si les musiciens tentent de montrer sur la très speedé instrumentale qu’ils en ont tout de même sous la pédale le tout s’achève dans un échec d’embrouillamini sonore ; la palme revenant au synthé, tombant souvent de nulle part et dont le son abominable en ravira plus d’un. Une lumière apparaît au bout du tunnel avec les vocalises d’une chanteuse plutôt en forme (« Year of coldness »), malheureusement mal secondée par des rythmiques décollant parfois avec peine, et vite en galère dans les parties « progressives ». Et pour que le cliché soit total, impossible de couper à la fatale ballade kitch (« It’s over ») à faire pleurer Jon Bon Jovi himself. La production n’aide pas (d’où sort le son de « Total Eclipse » qui crachouille ?), portant le coup de grâce à un "Sedna" visiblement prématuré. Dommage à vrai dire car les musiciens ne sont pas ridicules, mais dans le registre musical choisi, l’erreur ou les approximations ne sont pas permises, au risque de voir rapidement un groupe relégué au fond d’un sac déjà bien garni. D’autres formations y parviennent alors pourquoi pas Legenda Aurea ? mais dans l’état actuel des choses nous ne saurions que conseiller "Sedna" aux fans absolus du genre, en attendant un sursaut de la part de nos jeunes musiciens helvètes.







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