NATTEFROST blood and vomit [ 2004 ] |
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Durée : 40.31 Style : True Primitive Raw Black Metal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 2004 , réalisée par SSukkkubiSS Eilathan | ||||
Nattefrost, échappé pour un temps de Carpathian Forest, a décidément beaucoup d'humour. Les sonorités "charismatiques" que l'on peut retrouver sur les introductions des cinquième et neuvième morceaux (« The art of spiritual purification » et « Nattefrost takes a piss ») illustrent le haut niveau de poésie dont le titre du disque donne un avant goût : du vomi, des pets, de l'urine… Bref, une parfaite introduction de tranches de vie!!! Il s'essaie aussi à l'ambiant sur le 10ème morceau avant de terminer sur une marche militaire en fanfare illustrant ainsi le degré sur lequel on doit prendre cet album : le 666ème ! Les morceaux quant à eux, gardent un aspect "True" et une brutalité qui est propre au style, mais avec un son relativement puissant, et des rythmiques à la fois claires et massives. "Ancient devil worshiping" est une intro symphonique de type ecclésiastique, ce qui en soit n'est pas original mais assez sympathique, suivie par un morceau bien bourrin et un chant vomitif… L'enchaînement se fait sur "Sluts of hell", du True à l'ancienne, bien agencé avec parfois un effet de reverb sur la voix afin de souligner certains mots et la répétition des riffs à la Old school. Elle est répercutée par la 4, "Universal funeral", et la 6, "Sanctum 666", aggressive mais assez classique en soi. Le troisième morceau ("Satanic victory") est un peu plus bourrin, avec beaucoup d'effets sur la voix, et un bon son provenant d'une production assez importante. Enfin vient ma préférée : "Whore filthy whore", morceau True moyennement bourrin avec des paroles plus qu'explicites ("Bitch, swallow my cum") soutenues par les cris jouissif d'une "funeral bitch". Morceau qui résonne comme un reste d'éjac faciale au fond d'une ride d'expression… Vient ensuite "Mass destruction", introduit par le son d'un massacre et suivi d'un morceau à l'ancienne qui fait référence à une des photos de la pochette : Nattefrost clouté maquillé qui traverse la rue (satire des Beatles traversant "Abbey Road") avant le massacre… La cerise sur le gâteau de ce délire "autoérotique", est la reprise du très lent mais non moins très inquiétant "the gates of Nanna" de Beherit où la malsainité à l'état pur revêt son manteau de noirceur. En bref, "Blood and vomit" n'est pas une révolution en soi, mais un album où la musique est "sérieuse", mêlée à un enregistrement assez puissant (outrepassant le standard du crade), avec des paroles importantes pour le concept au même titre que les sons de vomi, ou les indications de la pochette ("under heavy influence of acohol, drug and hell", "rape the world"…). Classé par lui même comme "True primitive narrow-minded Black Metal". J'adore, j'adore … |
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