HIEROPHANT The Tome [ 2007 ] |
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Durée : 66.50 Style : Funeral Doom |
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Chronique : 13 janvier 2008 , réalisée par Decembre | ||||
Hierophant est l’un des multiples projets de l’américain Bard Xathagorra Mlandroth. Ce nom vous dit quelque chose ? Il y a quelques jours à peine j’écrivais une chronique à propos d’un de ses autres groupes, Catacombs. Le style ne change guère puisque Catacombs n’est autre qu’une prolongation d’Hierophant. Chronologiquement, en 1994 l’homme a créé Hierophant dont la discographie = 3 ep + 1 best of. Allez savoir pourquoi, ça a l’air d’être comme un tic chez les « trve dark » … Bard met fin à son projet pour se consacrer à un autre, dans la même lignée. Des cendres d’Hierophant naquit alors Catacombs en 2000. Du funeral doom comme il en a l’habitude. Pour les passionnés de l’indescriptible toile des innombrables groupes underground, les deux projets de doom de Bard sont split-up mais il a encore deux projets en status active, Sect et Inimical, du black métal. Voici. Ceci était la minute historique. Nous pouvons en conclure sans mal que Bard est un salopiot de libertin mais revenons-en à Hierophant, le groupe des débuts, le préambule de toute sa création. « The Tome » est la compilation de tout ce qu’il a bâti sous the Hierophant area. Album assez intéressant alors pour tous les fans underground/doom puisqu’il contient : l’ep de 1994 sans nom, « The Weight Of Winter » de 1996 (qui n’est autre que le remastering du précédent, avec une piste bonus) et « Autumn Dusk » de 2000. Un doom assez classique contenant, en plus des habituels imposants riffs à deux cordes, d’intéressantes touches additionnelles. Disons qu’il y a le liant 20 bpm, la grosse voix gutturale monocorde, les trois riffs super mal enregistrés. Passons sur ce détail, l’underground a réussi à faire passer ce manque de moyens pour un étendard repère top produit. Et n’oublions pas que Darkthrone, c’est légendaire. Il y a tout ça, tout ce que certains aiment mais où j’ai de plus en plus de mal et il y a aussi ce qui sort de l’ordinaire carcan. Des notes de guitare ou de claviers qui font s’élever le reste et apportent l’argument qui fera que non, « The Tome » ne finira pas à la poubelle. Fort dommage alors que les lignes principales de guitare soient aussi mal enregistrées. Ici elles ne contribuent pas à créer une atmosphère trve (parfois délectable) mais forment un magma sonore difficile à déglutir. Les touches mélodiques, mélancoliques, infiniment tristes, sombrissimes à souhait, désenchantées et lugubres perdent alors toute leur ampleur dans cet informe bouilli doomesque. Ce qui aurait pu rendre « The Tome » effrayant d’un onirisme noir et sans vie est détruit. Là où la voix commençait enfin à trouver son charme et où les harmonies formaient une suave complainte, les ultra basses et les riffs uni-syllabiques de piètre qualité viennent tout effacer. Vraiment regrettable d’en arriver à tuer ce qui aurait pu faire que « The Tome » deviendrait un mausolée de noirceurs brumeuses et inconsolables. |
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