BLACK COMEDY Instigator [ 2008 ] |
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Durée : 58.06 Style : Thrashcore/indus |
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Infos :Avec Tjodalv (Susperia, ex Dimmu borgir ex Old man’s child) et Memnock (Susperia, ex Old man’s child) entre autres… | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
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Chronique : 12 janvier 2008 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Black Comedy ? non…et avec des membres issus de Dimmu Borgir ou d’Old Man’s Child ? …non, toujours pas… et pourtant cette formation ne date pas d’hier car en 2001 et dans l’indifférence générale paraissait pourtant un premier album « Crawl to exceed ». L’objectif du groupe ? remettre le métissage de métal et sonorités électroniques au goût du jour, un exercice déjà opéré au début des années 2000 par des formations déjà…norvégiennes…mais si, rappelez vous Malignant Eternal et The Kovenant ! L’électro est donc de retour, mais pas de dance floor sur « Instigator », et qui dit Norvège dit forcément black métal ? et bien non, perdu. Même pas une goutte, non, le registre de cet album 2008 s’oriente définitivement vers un mélange de style métal bien sûr, avec des tendances dominantes puisant dans les registres thrash et métalcore. Les gros riffs guitares saccadés et surtout les vocaux, aussi bien au niveau du timbre que du débit, ne laissent subsister aucun doutes (« War incognito ») sur cette dernière influence. Le tout mixé avec des samples déconcerte ainsi très vite lors de la première écoute ; la musique de Black Comedy n’est en effet pas quelque chose que l’on entend tous les jours. Alors oui, parfois quelques éléments de percus rappelleront à certains Fear Factory, des sonorités indus avec un très léger coté Strapping Young lad, mais les refrains en voix synthétiques se rapprocheront parfois plus de Linkin Park que de Devin Townsend. Pour les inquiets s’interrogeant sur le coté électro, et bien sachez que celui-ci se révèle plus ou moins discret selon les compositions, n’apparaissant même parfois qu’en intro en conclusion (comme sur le death « Lord of Locust ») ou en nappe indus froides (« Favourite Hateobject », « Inhale the sulphur »). Instigator slalome ainsi entre les écueils de bruitage kitchounets, sans toutefois tous les éviter (« Sum of all shit », « Crawl to exceed »). Les écoutes successives permettent de mieux appréhender le coté rageur de l’album, mais mettent aussi en évidence un aspect parfois rébarbatif au niveau de ce death moderne/core futuriste, en particulier au niveau du chant qui varie au final peu. De bonnes idées, et une très grosse production sonore sont les éléments maintenant le dynamisme à un Black Comedy ne parvenant pas toutefois à nous en mettre plein la vue à travers Instigator qui aurait peut être mérité encore un brin d’affinage. |
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