CATACOMBS
Echoes Through The Catacombs [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 30.00
Style : Funeral Doom
  Infos :
  Contact label : http://www.solitude-prod.com
  Contact groupe : http://www.myspace.com/solitudeprod
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 12 janvier 2008 , réalisée par Decembre
   
Que je suis embêtée … Comment écrire quand on ne ressent rien envers quelque chose ? Voilà, tout le problème est là avec Catacombs et son « Echoes through the catacombs ». Désolée de ne savoir me branler le mou pendant des heures sur quatre notes, de n’avoir su faire de longues phrases sans verbe et avec quinze adjectifs, de n’avoir su correctement expérimenter le monde de Catacombs, désolée. Allez, un effort.

Constitué de deux pistes, une de 16 minutes 22 et l’autre de 13 minutes 38, cet ep est sorti en 2003, estampillé des lettres de Solitude Prods., label russe spécialisé dans le doom. La production est relativement mauvaise pour les lignes de guitare, la disto est pire que celle du premier ampli 15 watts que j’ai eu. Certes à l’époque je le poussais à fond pour faire grincer les dents de maman, mais dans ce disque, ça fait comme mauvais genre. Je n’ai rien contre les gros riffs (à deux cordes dans le meilleur des cas) si chers au doom, mais ici ça ressemble plutôt à des samples de scie sauteuse enrayée. Finissons-en avec les éléments qui m’ont vraiment dérangé dans cet ep. La voix : majestueusement gutturale, tristement monocorde. Mais il est vrai que ça doit être dur pour Bard Xathagorra Mlandroth de gérer en même temps : le chant/les guitares/la basse/la batterie. La basse vient apporter une réelle profondeur au reste. De là à dire qu’elle fait l’effet d’un face à face avec Cthulhu, non je n’irai pas jusque là. Non je ne ferai aucune comparaison avec Lovecraft, bien que ce soit une des principales inspirations de l’homme. La littérature d’HP Lovecraft est pleine de rebondissements, de lenteurs et de rapidités mesurées, à 180° degrés ou presque de ce qui nous est proposé ici. La batterie tient son 20 bpm tout du long, fait peu étonnant. Les seules choses intéressantes selon moi sont les parties de guitare et de basse. Dans le premier morceau, sur la piste « lead », la disto perd de son gain mais gagne d’intelligibilité pour nous plonger –enfin- dans le monde de Catacombs. Dans le second morceau (nommé Echoes through the catacombs), basse et guitare se partagent la vedette. Non pas dans un monde d’horreurs infernales, ni rien qui pourrait illustrer les épitaphes des pires serials killer, ni quoi que ce soit pour invoquer les sorcières d’antan, mais plutôt les atomes d’une angoissante traversée dans une sphère intimiste, très intimiste.

Pas de monstres vert moulus et moches mais des fragments de tristesse. Ce qu’il y a à retenir d’Echoes through the catacombs ? Pas de zombies ni autres morts vivants à la Beetlejuice mais des notes mélanco-nostalgico-délectables parmi tout un farda de doom bien classique…

Ni engouement ni haine. Ni médiocrité ni excellence. Ni ennui ni envoûtement.
Mi figue mi raisin.







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