ISOLE Bliss Of Solitude [ 2008 ] |
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Durée : 57.68 Style : Doom métal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 02 janvier 2008 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Quelqu’un m’a dit récemment : « Mais vous n’aimez que le doom ? il y en a beaucoup sur votre site ». Alors non, nous n’aimons pas QUE le doom, mais lorsque celui-ci est fait à la manière d’Isole, il ne parait que plus justifié de le faire figurer en haut des pages. Le doom n’est pas qu’un puit de noirceur sans fond, et le style tout en évoluant et se déclinant de différentes manières peut transmettre de multiples émotions, « Bliss of solitude » n’en constitue qu’une des preuves les plus concrètes. Lenteur et guitares lourdes n’épargnent donc pas Bliss of solitude (tout comme l’effet batterie dans le lointain) mais pour trouver l’élément d’originalité venant démarquer cet album, les regards des oreilles s’orientent vers les magnifiques parties vocales au chant clair, traînant, emplissant l’album d’une émotion de tristesse saisissante. Mais plus encore, le chant prend souvent une autre dimension dans des vocalises lentes et profondes, à la façon de choeurs épiques (« By blood ») qui parviennent à créer une nouvelle perspective sur un album dérivant à la façon d’un drakkar solitaire sur une mer gelée. Du doom épique ? oui, les ambiances de Bliss of solitude sont effectivement très propices à une évasion vers la froideur des contrées scandinaves. Les passages acoustiques et les éclairs de guitares électriques qui viennent traverser le voile de pesanteur creusent également l’album en profondeur et les compositions travaillées retiennent très rapidement l’attention entre passages dark métal, à juste nom plus obscurs (comme sur « Aska » ou à travers le chant caverneux de « Shadowstone ») ou doom très old school (« Bliss of solitude »). Douleur et tristesse sont ainsi les sentiments qui viennent le plus rapidement se faire ressentir à travers l’écoute de ce nouvel album mais plus que de se sentir happé par un trou noir, c’est lentement que l’esprit se sent partir, et s’éloigner lentement du rivage de la réalité ? Un peu profondes les métaphores ? ok, un peu, mais "Bliss of solitude", fera vite comprendre le sens de ces mots au fils de ses titres graves et réfléchis, à apprécier en toutes circonstances. |
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