LIFE’S DECAY Szilentia [ 2007 ] |
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Durée : 50.30 Style : Dark pop expérimentale |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 20 décembre 2007 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Certains se souviennent peut être de Life’s Decay et de cet aspect indus expérimental ayant marqué les premiers albums. Pour ces mêmes personnes, soyez prévenus, car en trois ans la musique du projet tricolore a bien évoluée, l’arrivée d’une chanteuse dans l’idée initiale du one man band n’y étant certainement pas pour rien. Depuis 2006 Life’s Decay se fait alors duo et voit sa musique placée sous perfusion de douceur et de plus grande mélancolie. Le traitement opéré avec Lysselia se poursuit ainsi sur Szilentia, pour le meilleur, et pour le pire. Présenté dans un artwork noir et blanc rappelant l’esthétique du film « Renaissance », l’album s’enclenche par une intro sombre et des percussions martiales montrant que, si le style de Life’s Decay a évolué, les compositions ne conservent pas moins une touche puisée dans l’univers premier du groupe. Mais juste une touche, car au bout d’un certain temps, la présence de ces percussions (toujours les même d’ailleurs) ne semble avoir qu’une vocation à sortir un album de sa torpeur popisante. Le chant féminin, éthéré, lent, monotone, susurré, gavé d’effets aplani considérablement les effets sombres sur des pistes qui à titre personnel, seraient nettement plus appréciées dans des versions purement instrumentales (comme « Stukarcht »et « Sziktalia »). Je garderai ainsi pour moi les multiples comparaisons peu flatteuses destinées aux vocaux. Vraiment peu convaincant, Szilentia, malgré sa production sonore plus avantageuse mais pas encore au top, met en évidence un cruel aspect de répétitivité, comme à travers les parties clavier prise de tête (« Diluvia », « Descence ») et les structures se retrouvant à l’identique dans les compositions. Life’s Decay met en avant une bonne volonté d’introduire de nouvelles sonorités (avec plus d’instruments acoustiques) mais pose tout simplement les sons les uns à coté des autres, plutôt que de réellement les faire s’entrelacer. C’est certain, tout le monde ne développe pas les mêmes sonorités que Life’s Decay, mais comme le dit Thierry Hazard, originalité n’est pas toujours synonyme de réussite. Le mélange de pop, expérimental, indus et classique ne fonctionne pas aussi bien que l’on aurait pu l’espérer, faisant de « Szilentia » un album souvent fade et surtout bien trop répétitif qui ne révèle pas l’aspect le plus flatteur d’une formation que nous aimerions revoir bientôt sous de meilleurs cieux. |
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