NOVEMBERS DOOM The Novella Reservoir [ 2007 ] |
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Durée : 46.01 Style : Doom/death |
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Chronique : 15 décembre 2007 , réalisée par Oceancloud | ||||
A la préparation de ce nouvel opus, les ricains de Novembers doom ont certainement dû se poser une question délicate: comment succéder à un album aussi bien accueilli que « The pale haunt departure », sorti en 2005 et considéré unanimement comme leur livraison la plus aboutie. Et bien, plutôt que de choisir la facilité en reproduisant l'exacte formule de ce dernier, les 5 de Chicago ont préféré donner à « The novella reservoir » une orientation plus extrême, plus death metal. Exit Novembers doom, welcome Novembers death? Tout de même pas, sur le fond la musique de Novembers doom reste incroyablement lourde et profonde, malgré des tempos pas si lents que ça. « Rain » ou « Dominate the humain strain » sont des compositions d'une écrasante puissance et d'une noirceur à faire pâlir My dying bride. Novembers doom possède un talent indéniable pour jouer sur les climats, en aérant ses compos rouleaux compresseur avec des mélodies plus aériennes, des passages atmosphériques rappelant le fantastique « Crimson » d'Edge of sanity (tiens, c'est encore Dan Swano qui s'occupe du mixage d'ailleurs) ou encore quelques guitares acoustiques à la Opeth. Tout ceci est magnifiquement bien dosé et la noirceur et le désespoir sont palpables, notamment lors des solos et des nombreux refrains chantés en voix claires par Paul Kuhr, dans un registre froid et monocorde qui se marie parfaitement bien avec l'ambiance générale. Son chant fait aussi merveille sur la ballade acoustique « Twilight innocence » qui offre un interlude magistral, d'une mélancolie poignante. Mais ou est le problème alors? Et bien probablement dans cette voie plus brutale que le groupe a emprunté. Les influences death sont ici beaucoup plus marquées, dans les riffs qui perdent peut être un peu en originalité, ou bien encore dans les rythmiques qui dans l'ensemble sont trop rapides pour du doom. « Drown the inland mere » ou « The voice of failure » par exemple sonnent purement death, plutôt suédois pour le premier, proche de Bolt thrower pour le deuxième. Seuls leur refrains se rappellent aux bons souvenirs de la lourdeur et de l'émotion. Les touches death se retrouvent un peu partout de la sorte, si bien que l'on ne peut plus parler de doom pur, mais d'un autre coté, l'album n'en est à mon sens que plus varié et percutant. Les die hard de Novembers doom estimeront peut être que le groupe a perdu de sa sublime et de sa force émotionnelle en forçant sur le death. N'en déplaise à ces derniers, je trouve pour ma part que « The novella reservoir » est un album varié, classieux, et captivant et la plupart de ceux qui l'écouteront devraient se laisser séduire par son atmosphère oppressante. |
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