PEST
Rest In Morbid Darkness [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 50.20
Style : Black metal
  Infos :
  Contact label : http://www.season-of-mist.com
  Contact groupe : http://www.pest.se
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 14 décembre 2007 , réalisée par
   
Un look rétro de metalleux nordiques, des visages peinturés, une pochette représentant les flammes de l’enfer, des titres provocateurs parlant de la mort, Satan, et autre lieu peu fréquentable… Non, non je vous assure, nous ne sommes pas à bord de la Delorean DMC-12 du Doc, mais bien en 2007 ! Et oui fidèles à eux-mêmes, depuis dix ans, le tandem suédois (Necro et Equimanthorn) formant Pest, sillonne les routes pentues du Black Metal. Si cette présentation ne dégage aucune originalité, il en est tout autre pour son contenu.

Laissant de côté les riffs pesants et autre ambiance quelque peu morbide, et mettant l’accent sur des riffs énergiques et une mélodie très marquée, dès la première écoute je fus envoûtée par l’opus ! Les chansons coulent, sans accroc, sans répétition. On peut même s’étonner de trouver des riffs typé hard rock comme sur « Vomit Up The Blood Of Jesus », un rythme thrash/death sur « Bestial Crucifixion », une belle mélodie sur « Rest In Morbid Darkness ». Pest montre que les barrières rigides du black sont tombées en s’ouvrant à différents styles. La recette est simple : ils intègrent divers éléments sur une toile gardant un fond dominant Black. Mais pour les nostalgiques, il faut attendre la dernière piste qui se révèle comme une pièce maîtresse de l’album durant environ un quart d’heure. Le programme proposé est un come back dans les bons vieux Mayhem et autres groupes qui ont marqué les débuts de la seconde vague de Black au milieu des années 80.
Quand aux performances des musiciens, elles sont à la hauteur de leur composition. Malgré la production qui laisse à désirer, on peut apprécier le niveau technique des instruments. Avec une ligne de basse très présente (ce qui est rare dans ce style « raw black »), mais qui n’affaisse pas pour autant les chansons. Les guitares aussi bien lead que rythmique, sont bien agencées, et le style est fluide. Le tout régit par une très bonne partie batterie.

Si l’aspect de cet album paraît au premier abord banal, ne vous y fiez pas, et laissez vous tenter par son écoute. Pour ce troisième album, le groupe a mis le paquet, et offre une belle prestation, qui ne peut que rehausser leur réputation !







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