RAGING SPEEDHORN Before The Sea Was Built [ 2007 ] |
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Durée : 28.28 Style : Post - Darkcore |
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Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
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PRODUCTION |
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Chronique : 13 décembre 2007 , réalisée par SINISTRE.13 | ||||
Formé en 1998, Raging Speedhorn reste un véritable ovni sur la scène rock et metal internationale. Originaire d’Angleterre ceux-ci pratiquent un style qui de part sa nature complexe reste difficile d’accès pour bon nombre d’aficionados du survoltage électrique. En effet, difficile de coller une étiquette sur leurs productions qui depuis près de 9 années n’en finissent pas de bousculer l’ordre établi ! En se nourrissant de diverses influences une lichette de punk pour l’énergie, une pincette de hardcore brutal pour la puissance, et un je ne sais quoi en plus pour la technicité, car oui Raging Speedhorn est une formation bourrine certes mais redoutablement intelligente, remplie de subtilité, géniteur d’univers sombre et proche de la schizophrénie ! Souvent en complet décalage avec les diverses modes actuelles, là où certains s’évertuent à se compromettre dans toujours plus de violence, toujours plus de vitesse, de plans clichés et bien souvent insipides et d’une production léchée à l’extrême, d’autres relèvent le défi lancé par le Rock’n roll lui-même ! A savoir foncer sans se poser de question existentielle et jouer, jouer jusqu'à plus soif ! Le tout en ne reniant pas pour autant la qualité intrinsèque des musiciens et du son. Il est d’ailleurs important de noter que le chant est tout bonnement incroyable : puissant aussi énorme dans les graves que dans les aigus indubitablement l’homme est habité par une multitudes de démons qu’il devient urgent de cracher à la face de l’auditeur ! Salle et méchant Raging Speedhorn semble largement assumé cet état de fais tant son langage est empreint de frustration et où la désespérance semble etre la seule issue. Chaque titre reflète ce sentiment ultime du pistolet sur la tempe, un peu comme si vos derniers instants devaient être accompagnés par les notes souffreteuses de l’intro au titre évocateur « Everything changes » et de la libération qui s’en suit, le très hardcore « Dignity Stripper » qui pour la petite histoire vous donne le coup de pouce qui vous sortira la tête hors de la cuvette des toilettes à moins que vous ne succombiez au lugubre « Who will guard the guards » qui si l’on y prend pas garde, détruira le peu d’humanité qu’il vous reste …. Quatre albums avec celui ci plus une compile et toujours cette même rage dévastatrice ! « Before the sea was built » possède certainement ce plus qui emmènera très loin les esprits curieux ou tout simplement fans depuis le commencement, un peu de patience sera nécessaire pour bien entendre le discours de nos amis ! Mais une fois l’effort réalisé non d’une corne de bouc, tout ça en vaut bien la chandelle ! Inclassable et disons le indispensable . |
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