WINDS Prominence And Demise [ 2007 ] |
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Durée : 55.23 Style : Metal progressif |
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Chronique : 12 décembre 2007 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Bouclez vos ceintures, "Prominence and demise" vous entraîne dans une forte zone de turbulences. Il ne faut en effet pas longtemps pour se rendre compte que la chronique du nouvel album de Winds ne va pas s’avérer chose facile et que pas mal de réécoutes seront nécessaires afin d’obtenir un résultat…à peu près satisfaisant. Une tonnes de breaks, des claviers qui surgissent dans tous les sens, un chant variant beaucoup, ouch, pour ceux appréciant le coté progressif des norvégiens, vous voilà prévenus, les musiciens embrayent de plus belle, s’enfonçant un peu plus loin dans cette voie. Plus métal que le précédent « Imaginary dimension of time », "Prominence and demise" révèle des guitares plus incisives, des rythmiques plus lourdes et une batterie n’hésitant pas à accélérer (« Darkest Path »). L’album constitue également la réalisation la plus difficile d’accès de Winds, certainement le plus complexe voir torturé tant les éléments musicaux se croisent, s’imbriquent, s’éclatent les uns les autres. Utilisés auparavant dans un but d’accompagnement et de structurations mélodiques, voici maintenant les cordes et les claviers intervenants de nulle part dans des parties dissonantes à la façon de compositions de musique contemporaine. Les vocaux se font également moins stables, toujours clairs, mais jouant volontiers avec les différentes gammes de tons. Voici pour le premier jet d’un premier essai plutôt ardu. Mais voilà que progressivement (sans mauvais jeu de mot) les différents éléments s’assemblent, sans pour autant dire « comme par magie » car un réel travail d’écoute est nécessaire. Winds met ainsi en évidence d’indéniable capacité à créer des arrangements dans la veine du classique (« The last line ») et à savoir faire rejaillir dans ses titres de superbes passages mélodiques (« When the dream of paradise died »). Plus l’album est diffusé, plus apparaissent une multitude de sons au cœur d’un ensemble parfois délicat à appréhender. Les norvégiens jouent également sur les intros qui tranchent très rapidement par rapport à la globalité des pistes, histoire de nous égarer un peu plus. Pas facile donc de trouver ses repères sur "Prominence and demise", une réalisation issue de l’esprit de musiciens visiblement assiégés par une belle folie créatrice et décidés à aller jusqu’au bout des choses. Un peu trop peut être ? beaucoup se heurteront certainement à l’aspect partant dans toutes les directions du disque que l’on aurait aimé parfois un peu plus posé, histoire de reposer un peu des oreilles attaquées de toute part pendant presque une heure. |
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