SEVEN WITCHES Deadly Sins [ 2007 ] |
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Durée : 40.56 Style : Heavy Metal Moderne |
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Chronique : 23 novembre 2007 , réalisée par EVIL PRIEST | ||||
C’est le cœur serré que je m’apprête à écrire ces quelques lignes et à infliger cette note à SEVEN WITCHES … Car j’ai été un inconditionnel du groupe jusqu’à leur monstrueux « Year Of The Witch » ; véritable démonstration de Heavy US authentique – mais tout cela je l’ai déjà dit cet été à l’occasion de la sortie de leur DVD. Et puis est arrivé après leur tonitruant album de 2004, disais-je, le catastrophique « Amped » de 2005, mal à l’aise et englué dans un Metal moderne à des kilomètres des origines de SEVEN WITCHES … Précipitation ? Erreur de parcours ? Déçu, je restais néanmoins confiant dans l’avenir. Et bien, j’avais tort, car ce « Deadly Sins » vient confirmer toutes mes craintes : depuis deux albums, SEVEN WITCHES a opéré un virage à 90°, laissant de côté ce que le père Jack Frost sait faire de mieux –du Heavy Metal classique– pour s’orienter sur le chemin glissant du succès facile d’un Metal Rock moderne qui ne prend pas. Une musique sans saveur et sans magie. A l’écoute de cet album, je me suis vu en 1997, découvrant d’un teint blafard « Jugulator » et ses sonorités si modernes. Ici, même impression, avec les bons riffs en moins. La métronomique batterie sonne comme une boite à rythmes, le son des grattes est gras et sous-accordé –façon néo metal– comme sur « Amped » finalement. Niveau prestations vocales, on est très loin des sublimes services de James Rivera, qui, je le rappelle, avait contribué à faire entrer « Year Of The Witch » au panthéon. Les riffs en eux mêmes sont –je le disais– peu inspirés, et les solos peu intéressants. L’ambiance générale de l’album est froide et moderne, et pour ceux qui ont en tête le début de carrière du groupe, le décalage sera déconcertant. La structure des chansons est trop rigide et on a l’impression que Jack Frost joue à contre-emploi … Quitter le microcosme du Heavy Metal pour bronzer aux lumières du rock moderne à succès … Un rêve dans la tête de beaucoup de musiciens, j’imagine, mais n’est pas PANTERA qui veut … |
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