THE DILLINGER ESCAPE PLAN Ire Work [ 2007 ] |
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Durée : 38.30 Style : Métal/harcore progressif |
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Chronique : 21 novembre 2007 , réalisée par GOHR | ||||
The Dillinger Escape Plan... soit un nom, une musique et une logique. Formés il y a de ça une bonne dizaine d’années le combo fonda ce fameux style qu’est le Mathcore. Leur dernier album en date « Miss Machine » en avait laissé plus d’un sur leur faim puisque DEP semblait s’être tourné vers un Metalcore moins original, moins agressif et nettement plus commercial. Qu’en est-il de ce petit dernier nommé « Ire Work » ? N’y allons pas par quatre chemins : « Ire Work » est le meilleurs album sorti à ce jour par le groupe. En effet c’est bien la première fois que les américains parviennent à condenser avec une telle précision une violence barrée, une technique irréprochable et des mélodies monstrueuses. Je tiens à insister sur les mélodies car le combo a nettement progressé à ce niveau là. Tout le monde se souvient de « Setting Fire to the Sleeping Giants » mielleux et commercial, seulement bon à figurer dans un teenage moovie, qui avait démoralisé plus d’un fan. Et bien cette époque est révolue puisque dorénavant le groupe sait proposer des titres mélodiques aux influences Punk et pop non dénués d’une certaine violence sourde, empêchant une diffusion sur les ondes radios. Il en va de même pour « Mouths of Ghosts » qui bien que mélodique reste très sombre et expérimental puisque le groupe propose des plans très latinos au sein de cette chanson, une première pour The Dillinger Escape Plan. En ce qui concerne la technique il n’y a aucune inquiétude à avoir puisque le groupe a encore, semble-t-il progressé. Les parties de guitares sont plus tordues que par le passé et les rythmiques des morceaux violents sont encore plus alambiquées. « Fix Your Face » et « Lurch » ne sont pas sans rappeler « Sugar Coated Tour » et les morceaux phares du groupe. Notons que la progression n’est pas seulement au niveau des guitares mais aussi au chant et à la batterie. D’une part Greg Puciato maîtrise enfin les chants clairs et d’autre part la nouvelle recrue Gil Sharon apporte beaucoup plus de diversité au jeu de batterie que son prédécesseur. En réalité la réelle nouveauté se situe au niveau des arrangements et de la production beaucoup plus expérimentale que par le passé. Le groupe propose ici un énorme travail sur les samples et les légères incursions électroniques sont extrêmement convaincantes. Il en va de même pour l’utilisation des claviers qui font de brèves interventions très efficaces soulignant les points clefs de certaines mélodies. En définitive « Ire Work » nous laisse imaginer que l’époque sombre « Miss Machine » est définitivement révolue et que nos furieux américains ont enfin réussi à trouver leur son. Autant dire que The Dillinger Escape Plan risque de séduire à nouveaux ses vieux fans qui craignaient un basculement définitif dans le commercial. |
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