ARS MACABRA Hate Induced Trance [ 2007 ] |
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Durée : 43.13 Style : Black metal |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 20 novembre 2007 , réalisée par Decembre | ||||
Rarement il m’a été donné d’écouter un album aussi hermétique… ce qui explique en partie le retard considérable que j’ai avec cette chronique. Je m’en excuse auprès des fans et de mon supérieur. Il faut dire qu’écouter ces trois petits quarts d’heure de bout en bout s’avéra être un exercice de force gargantuesque. On est plutôt mal barrés, mais laissez-moi vous servir mes arguments. Un –beau- matin de 1998, deux copains venant de Rome décidèrent de fonder Ars Macabra. Après plusieurs changements de line-up naquit en 2001 « Daemonolatria Hypnotica ». Les critiques à l’époque furent déjà assez bilatérales. On aime ou aime pas. « Hate Induced Trance » voit le jour en 2007. La chose qui frappe le plus est la ressemblance avec Marduk. C’est même pire qu’une simple analogie, c’est un clonage raté. Les suédois ont leur style et n’ont plus rien à prouver à personne … mais reprendre l’essence même de ce groupe et essayer de le faire à sa sauce … la mayonnaise a du mal à prendre. Après plusieurs écoutes, aucun air ne m’est resté en tête. Aucune originalité n’émane de toutes ces compositions. Aucune identité propre ne semble coller à Ars Macabra. Ce qui transpire de ce groupe est l’utilisation sempiternelle et injustifiable du blast. Les quelques riffs qui auraient pu être appréciables sont tout simplement gâchés par ce trop plein de rapidité. Elément également détestable : deux lignes de voix superposées (une criarde et l’autre plus profonde et plus death), le tout pour une dissonance majestueuse. Les deux uniques choses qu’on ne puisse enlever à cet album sont l’excellente production et le niveau des musiciens. Tous les quatre maîtrisent leurs instruments et la technique est au rendez-vous. Quant à la production, elle est quasi trop parfaite. C’est assez paradoxal. Elle est tellement propre qu’elle vient polir le son de l’album pour le rendre encore plus impénétrable et empreint de neutralité. La seule chose qui résulte de « Hate Induced Trance » est un sérieux mal de crâne. Un album ultra violent et inintelligible (si tenté qu’il y ai quelque chose à en comprendre). A conseiller aux fans inconditionnels de Marduk peut-être. Pour tous les autres, fuyez loin de cet album un peu trop « machine gun ». --------------------------------------- PS : la chanson disponible en écoute semble être une version différente de celle présente sur l’album ! Etrange étrange… La voix ne comporte là qu’une seule piste, et ça passe de suite mieux … La prod. est bien meilleure sur l’album par contre. |
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