RAXA Oxlahun Ti Ku [ 2007 ] |
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Durée : 41.43 Style : Dark/ ritual ambiant |
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Infos :Réédition de l’album 2006 alors auto produit | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 19 novembre 2007 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Raxa…taper le nom sur un moteur de recherche vous amènera vraisemblablement sur une majorité de site à 100% russes, d’autres sur des agences de voyages mexicaines, ne mettant en valeur qu’un constat : apparemment peu se sont donné la peine de s’intéresser à la formation musicale du même nom, voilà une belle erreur ! Pourtant l’idée initiale éveille l’attention : un one man band russe au concept doom orienté vers la civilisation aztèque ? le fait n’est pas commun. Voilà ce qui a sans doute attiré Stygian Crypt production à rééditer « Oxlahun ti ku », premier album de Raxa alors autoproduit en 2006. Il ne faut pas longtemps pour s’apercevoir que "Oxlahun ti ku" baigne dans un univers musical particulièrement fort, l’intro ambiant inquiétante dirigeant l’oreille vers une impression : le voyage va s’avérer long, droit vers l’inconnu. En ce qui concerne l’étrange, Raxa semble effectivement maître en la matière : aux longues plages de synthés mystérieuses, quasi mystiques se succèdent des parties dark à la voix grondante d’outre tombe. Difficile de dire une fois totalement immergé où commence, où s’arrête un titre, entre ambiances rituelles torturées (« Mimixcoa icuic ») ou apaisantes (« Citialin Calpolli »). Alors, sacrifice ou repos au cœur de la jungle ? sans doute un peu des deux. L’œuvre est captivante et l’artwork très beau, dommage que la production aie du mal à aplanir un effet de résonance un peu fort parfois, mais qui rend les vocaux d’autant plus terrifiants. Raxa marque également son œuvre d’une remarquable empreinte mélodique (« Tzonimolco ») où les flûtes ethniques côtoient les pianos, le tout baigné des nappes de synhé omniprésentes. Etrange, "Oxlahun ti ku" dégage de puissantes émotions, sans que jamais l’album ne bascule vers une tendance bien définie. Peur, calme, puissance, mélodies, mystère se mélangent pour un résultat unique, très particulier, poignant et souvent très beau (« Tlaloc »). Une fois encore, plus que d’innover le concept initial était peut être tout simplement de s’exprimer, mettant en évidence une personnalité des plus passionnante. Le vent souffle de l’Est, et ce n’est pas nouveau en réalité, mais là, voici quelque chose à ne vraiment pas laisser passer. |
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