FESTUNG NEBELBURG Gabreta Hyle [ 2007 ] |
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Durée : 50.08 Style : Black pagan |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 17 novembre 2007 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Festung Nebelburg is “Nattulv” : vocals, guitars, bass, drums, harmonica... Là au moins, aucun risque de dispute entre les membres du groupe. Si le concept du « Je suis une bande de jeune à moi tout seul » n’est plus désormais un évènement rare, l’exercice n’en demeure pas moins périlleux. Festung Nebelburg surmonte pourtant l’épreuve haut la main avec ce premier album Gabreta Hyle, bel exemple de maîtrise technique et de qualité d’écriture. Il n’y a pas à tergiverser, l’album est bon, et le fait savoir de suite par l’intermédiaire de « Gabreta Hyle », première piste éponyme qui nous attrape tel un pogotteur pour nous entraîner dans une belle mêlée de black païen. Rythme soutenu, transitions made in viking, excellentes parties guitares aussi bien au niveau rythmique que mélodique, le sieur maîtrise son sujet, pas d’erreurs. Le son dans sa globalité rappelle par moment Obtest et l’école des pays de l’Est, les parties vocales elles, plus proches d’Eisregen, ou alors est ce juste pour le chant à 100% exécuté en allemand ? les vocaux froids et agressifs ont en tous cas tout pour séduire, alternant avec des parties claires que n’auraient pas reniées un chef de tribu norvégienne. La production un peu juste ne gâche pourtant pas Gabreta Hyle, conférant même à l’album un coté plus glacé et rugueux qu’apprécieront certainement les fans d’un style. Festung Nebelburg sait par ailleurs ralentir le rythme, varier les ambiances en enrichissant ses compositions de titres acoustiques (« Werdung eines helden », « When autumns turns into winter ») pour proposer de beaux instants de mélancolie au cœur des forêts bavaroises et des traditions allemandes ancestrales. Dommage de ne pas parler la langue de Goethe, car le livret rengorge de textes, dont certains tirés de Nietsche, voilà qui donne envie d’en savoir un peu plus et d’entrer davantage dans l’univers musical de Festung Nebelburg. Soit, contentons nous pour le moment de la musique et ses belles intros qui soulignent, si besoin était, un talent de composition certain dans les arrangements. Véritable ode à l’hiver, il fait bon de se retrouver loup et d’errer sur Gabreta Hyle, excellent album fruit d’un musicien qui au moins, à des choses à exprimer, et qu’il est bon d’écouter. |
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