ANACHRONAEON
As The Last Human Spot In Me Dies [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 48.46
Style : Dark métal mélodique
  Infos :Réédition de la démo 2004 alors auto produite
  Contact label : http://stygiancrypt.cjb.net
  Contact groupe : http://www.anachronaeon.com http://www.myspace.com/anachronaeon
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 12 novembre 2007 , réalisée par S.Y.L.
   
Un album en provenance du label Stygian Crypt est toujours le bienvenu. Car si nos amis russes pèchent souvent de par une production parfois limite, il faut reconnaître qu’ils savent dénicher d’on ne sait où des groupes de grande qualité. Cette fois, autour d’Anachronaeon d’être porté jusqu’à nous.

Encore une fois, à peine le disque enclenché, vous me direz « c’est quoi ton label, ils abusent vraiment sur la production, on dirait une démo ». Mais oui, et vous aurez raison, car As the last human spot in me dies est effectivement une démo, parue en 2004 et rééditée sous la bannière Stygian Crypt. C’est donc une demi surprise qui vient s’offrir à nos oreilles…enfin, une vraie surprise en réalité, car peu d’entre vous auront sans doute pris connaissance de cet album lors de sa sortie initiale. Grand tort vous en fasse. Le pire, c’est que vous continuerez ensuite à m’enquiquiner en disant : « c’est bizarre, on a l’impression que les instruments ne jouent pas toujours ensemble » et là encore, vous aurez raison (décidément). Anachronaeon n’est tout simplement composé que de 2 membres : un batteur, et un homme orchestre « compositeur/guitariste/soliste/chanteur/bassiste ». Pas facile donc d’enregistrer toutes les parties instrumentales et de légers décalages seront ainsi à signaler. Mais malgré ces petits défauts, il faut admettre que As the last human spot in me dies se révèle comme une œuvre très séduisante. Rien de très compliqué pourtant dans les compositions, mais l’accroche est là : un bon rythme, des soli qui se la donnent, un chant clair juste mêlé de growl bien rocailleux. Un fort aspect émotionnel ressort sans problème sur de nombreux titres comme le prenant «The amulet », guidé par de nombreuses parties mélodiques (« Shadows taking over ») toute en réussite. Parfois, les petits passages kitchounets dans l’approche des solos par exemple donnent à sourire (ou sur l’intro tentative death «Tornado »), mais le mélange mélodique/dark rempli de diverses influences (doom, death, parfois heavy) est agréable, faisant hocher la tête de satisfaction.

Voilà une excellente idée que d’avoir porté plus à jour ce As the last human spot in me dies qui, si il ne sera pas l’album du mois, méritait un meilleur sort évident que celui de passer définitivement dans l’ombre de l’anonymat.







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