AUSPEX Resolutio [ 2007 ] |
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Durée : 54.44 Style : Heavy/speed symphonique |
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Chronique : 12 novembre 2007 , réalisée par Oceancloud | ||||
Quelques recherches sur le net permettent de s'apercevoir rapidement que le premier album des grenoblois d'Auspex est attendu au tournant. Leur première démo de 2005 a visiblement fait forte impression dans le milieu métal français. Cette année, le sextet (!) arrive enfin avec son premier album, « Resolutio ». Essai transformé? Enregistré aux Towersound par Brett Caldas-Lima (Kalisia), ce premier album bénéficie d'un production limpide, profonde et puissante. Rien à dire de ce coté là, et cela permet de bien appréhender la musique. Coté style, Auspex s'affiche ouvertement de la mouvance heavy/speed symphonique, Rhapsody en tête. Mais là ou ces derniers excellent dans le pompeux et le souvent risible, Auspex réussit à garder la tête froide et à proposer une musique plus terre à terre, moins surjouée. Sur une base heavy/speed solide et plutôt rapide, comme il est de tradition dans le genre, Auspex greffe arrangements et choeurs symphoniques travaillés et particulièrement réussis, qui renvoi parfois au métal symphonique façon Nightwish. Les compositions présentent également de nombreuses évasions progressives, dans les structures, dans les solos, dans les claviers (qui, en solo, sonnent souvent 70's). Le dernier titre du CD « Rise » est un modèle du genre avec ses 11 minutes et des brouettes, riche en atmosphères et en maîtrise technique. Pour finir, parlons du chant tout de même, qui porte plus que le reste la marque de fabrique du groupe, car c'est une demoiselle qui tient le micro! Autant vous dire que ça change des vocalises de castrat, surtout que la miss s'en sort à merveille, entre chant assez heavy et envolées lyriques. Un premier album très convaincant, qui augure du meilleur pour la suite. Le choix stylistique n'était pas des plus faciles, mais Auspex s'en sort avec les honneurs, « Resolutio » sans être un modèle d'originalité, propose tout de même quelques idées savoureuses...non, le heavy français n'est pas mort. |
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