DODSFERD Cursing Your Will To Live [ 2007 ] |
||||
Durée : 67.56 Style : Black Metal |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 07 novembre 2007 , réalisée par EVIL PRIEST | ||||
DODSFERD est un one man band. DODSFERD fait l’apologie de la misanthropie et de la haine de son prochain. DODSFERD n’a pas de « myspace ». DODSFERD ne rigole pas. DODSFERD ne propose pas de MP3 en ligne. DODSFERD n’a rien de fun. DODSFERD fait du Black Metal. Un projet comme il en existe tant d’autres : des pitoyables qui côtoient des vraiment dignes d’intérêt. DODSFERD fait partie des seconds, sans hésitation. Car, passé l’intro, dès la dixième seconde de la première minute de « Hypocritic Shitfuckers Still Breathing », Wrath, l’unique musicien, nous pond un riff poignant qui, en dépit de toutes les horreurs proférées (ça fait partie du jeu vous me direz …), nous captive. On reste attentif à l’écoute de « Cursing Your Will To Live » jusqu’à recontrer (encore et encore …) ces moments de grâce musicale où la magie opère : les instruments (la guitare tout particulièrement) nous parlent et nous transmettent des émotions – si viles soient elles. Et c’est ce que l’auditeur recherche avec ce style musical, je pense. Alors c’est sur, ces quelques 68 minutes sont enregistrées sur le même modèle : le même schéma d’écriture parcourt tout l’album, mais la recette est suffisamment bien dosée pour être resservie plusieurs fois. L’artiste joue sur ces quelques notes qui, dans un ordre puis dans un autre, font mouche et nous séduisent … Un bon album de Black Metal authentique en somme … Et ne faites pas attention aux quelques chroniques que j’ai pu trouver qui décèlent dans ce disque des touches de Punk ou des influences MOTÖRHEAD (???) car il s’agit essentiellement de Black Metal orthodoxe, rouillé froid et atemporel. La messe est dite ! PS. Si vous êtes allergique au Black Metal, prenez tout de même la peine de jeter une oreille sur le titre « Under A Broken Cross, I Buried Your World », car il vaut le détour juste pour les délires vocaliso-gastriques de l’artiste. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|