OVERMARS Born Again [ 2007 ] |
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Durée : 39.27 Style : Down Tempo/Punk/Black Metal |
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Chronique : 01 novembre 2007 , réalisée par Black.Roger | ||||
OVERMARS groupe original et originaire de Lyon, avec une étiquette Down Tempo/Punk/Black Metal, qui lui est attribuée généralement, vient de mettre au monde une oeuvre monumentale, " Born Again". L'album ne posséde qu'un seul titre de 39.27 minutes, alors je vous laisse immaginer ! Peu de groupe osent s'aventurer sur ce terrain à part, au hasard, Meshuggah avec son album de l'année 2005, "Catch Thrirtythree". Alors écoutons maintenant "Born Again" qui porte à merveille son nom car ayant failli se séparer, les membres d' Overmars, se sont lancés dans un projet ambitieux avec peut-être le danger de se perdre en route lors de la composition, mais ils en sont arrivé à bout. Tempo et guitares ultra lourds, d'entrée de jeu nous sentons bien l'influence de "Kill The Thrill" (évidemment Nicolas Dick est à la production). Voix black, voix féminines, superposition des voix, cris et hurlements, mais aussi superposition des couches de guitares accompagnés de ces textes : "Je regarde mes plaies et les dessine à côté", "Plus large, plus profond", "Mes mains plongent dedans, remuant le couteau". Paroles de première partie dans une ambiance qui dérange. Puis nous avons de forts relents des musiques de Klaus Schulze (Allemagne années 70) spécialiste des musiques répétitives à la Terry Riley. Plus nous avançons, plus le climat devient lourd et nous nous en rendons pas compte. "Pourquoi le choc avec le sol devrait être douloureux si je sais que je tombe", "Je ne peux aller plus bas", " Il n'y a pas de dessous", "Uniquement moi, moi et encore moi", paroles du milieu de morceau. Progression donc dans cette musique répétitive mais à aucun moment nous ne ressentons la moindre lassitude. Ce sont des sonorités apocalyptiques qui nous emmènent ailleurs, loin, très loin dans notre subconscient. Accalmie, " Et je veux embrasser le soleil ", "Je renais", "Ecoute mes cris, annonce la naissance d'un nouvel homme". Progression des samples après les dernières paroles, les dernière voix d'outre tombe. Nous sentons que nous sortons d'un cauchemard eveillé. "Tant que le glas ne sonne pas, rien n'est fini, rien n'est fait", "Tant que le glas ne sonne pas, je suis immortel". En conclusion, nous dirons que le groupe avait mille risques de se perdre dans l'élaboration de cette oeuvre. Mais il a relevé le défi et nous présente une certaine "renaissance" de la musique indus bien réussie dans la lignée d'un Neurosis. Je ne peux que recommander l'acquisition de ce CD à tous les amateurs de "post-indus" et "post-core" qui sont en recherche de qualité et d'originalité. |
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