POETS TO THEIR BELOVED Embrace To The Fool [ 2007 ] |
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Durée : 56.51 Style : Gothic acoustique |
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Chronique : 26 octobre 2007 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Accordons nous une petite pause. Que chacun rentre chez soi, sans parler, sans bruit, ne pas râler sur la journée qui s’achève, ne pas grogner contre le jour qui se lève, juste apprécier quelques notes, comme « Embrace the fool » de Poets to their beloved, sans parler, sans bruit… Une rencontre autour de Brendan Perry puis un passage en Islande, il n’en fallait pas plus pour les deux membres fondateurs de Poets to their beloved pour vouloir transmettre toutes les émotions libérées par ces influences. Les voici donc toutes concentrées sur "Embrace the fool", petit bijou de douceur et de délicatesse. Loin de l’ambiant pur ou du gothic gémissant, cet album chante une véritable ode à l’apaisement. La griffe Dead can Dance demeure fortement présente, en particulier au cœur des vocaux masculins, superbes, mais qui se détachent difficilement du style du « maître » (« My moment of tranquility »). Les ambiances typiques de la formation mythique britannico-australienne se retrouvent au sein de passage plus fantastique ou médiévaux, mais bien loin d’un simple ersatz de leurs aînés, toute l’implication et l’âme des musiciens transparaît dans leur œuvre. Simplicité reste le maître mot. Album 100% acoustique, les guitares dominent, magnifiques (il y a du métier derrière l’instrument ! arrêtez vous sur « In your dreams »), accompagnées selon les circonstances de violon, violoncelle, basse, un brin de clavier et de quelques éléments de percussions. Pures, fluides, les compositions, lentes certes, mais en rien dramatiques ni larmoyantes, suivent une lignée posée et captivante (« Soul friend ») où l’excès n’a pas sa place. L’artwork sobre et élégant incite à la découverte des sonorités contenues, en bref, une qualité de réalisation et de création remarquable pour un premier album. Les vocaux féminins aériens auront tôt fait d’égarer les auditeurs au cœur d’Embrace the fool, une écoute d’où on ne ressort ni ennuyé, ni déprimé, mais aussi détendu qu’après un bain d’algues, les inconvénients (odeur et douche forcée) en moins. A conseiller aux fans de Dead Can Dance ou pour ceux en cours de traitement anti-tabac, Poets of their beloved part sur d’on ne peut plus excellentes bases, nous verrons par la suite si cette formation saura éviter le piège des album redondants. Mais quoi qu’il advienne, "Embrace the fool" laisse en tête de purs moments d’enchantement. |
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