CORONATUS
Lux Noctis [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 39.12
Style : Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.massacre-records.com
  Contact groupe : http://coronatus.net/ http://www.myspace.com/coronatus
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 23 octobre 2007 , réalisée par S.Y.L.
   
Ah Ah AAH AHH ah…évidement, retranscrire par écrit les vocalises de la Castafiore ne rend pas grand-chose, mais il fallait bien trouver quelque chose pour de suite replacer la musique de Coronatus dans son contexte. Car pour un premier album, les allemands n’ont rien trouvé de mieux que de mettre en avant une chanteuse lyrique, belle marque d’originalité ! (rires) Comme le veut la tradition, tout bon chroniqueur se doit donc de taper immédiatement sur le crâne d’une formation utilisant cet artifice mille fois convenu, c’est tentant…mais laissons leur pour le moment le bénéfice du doute.

Si Nightwish se défini comme du heavy metal symphonique, Coronatus se voit estampillé « gothic métal » , ne comptez pourtant pas un seul instant sur moi pour utiliser ce terme dans cet article. Et comme le dirait un célèbre entraîneur de natation « c’est du métal et pis c’est tout ». Ah zut, un mot a tout de même filtré : Nightwish. Effectivement…alors pour un cocktail « Coronatus » : 2/3 de grosses rythmiques, 2/3 de chant féminin, 1/3 de clavier et vous obtenez 5/3 ! bravo, vous suivez. Non, vous obtenez un Lux Noctis à la saveur bien connue : des compositions articulées autour des rythmiques, des solos balourds, des refrains clichés, des textes profonds (« Scream of the butterfly », « Hot&cold »), rien ne sert de s’attarder sur l’originalité, ni même d’évoquer ce terme, il n’y en a pas.

Pourtant Coronatus avait tenté l’effet de surprise en proposant un line up à deux chanteuses, chant clair/chant lyrique , échec ! les duos fonctionnent mal, une voix lyrique aurait largement suffit car de ce coté là, rien à dire, Lux Noctis possède des parties chantées optimales et surtout une production à blindage renforcé. Si Coronatus ne pèche pas par un excès de créativité, le groupe maintient le rythme (« Silberlicht ») et échappe toutefois à deux pièges venant caractériser un style : les ballades pathétiques où la belle vient hululer son désespoir, et les dérives rythmiques made in neo métal. Les fans du genre auront donc entendu bien pire, car techniquement, tout est au poil, ce n’est pas « mauvais », mais que ceux-ci n’invoquent pas ce fait pour légitimer la musique de Coronatus, qui n’était pas obligé d’en remettre une couche. D’autant plus que 39 minutes c’est un peu léger messieurs (et mesdames) ! et cela met d’autant plus en évidence un sérieux manque d’inspiration. Mais vu les moyens mis autour de la conception de cet album, une nouvelle question se soulève : n’assisterions nous pas à l’introduction sournoise d’un tout joli produit dont la vocation ultime ne serait que de grappiller quelque argent ? si tel est le cas, il faudra faire mieux que Lux Noctis pour récolter des bénéfices.
« De la poudre aux yeux, Rémi, voilà, ce que c’est », alors coupons court. Et que résonnent les soupirs de ceux attendant le changement, autre que celui proposé tous les cinq ans…







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