FLOWING TEARS Invanity, Live In Berlin [ 2007 ] |
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Durée : 40.02 Style : Gothic rock |
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Infos :Live semi acoustique, feat Johan Edlund (Tiamat) | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 16 octobre 2007 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Happy happy happy birthday Flowing Tears ! et oui, 10 ans, ça se fête ! comment fait on pour célébrer un tel évènement lorsque l’on est un groupe de gothic métal? On souffle les bougies ? on achète des cadeaux ? et bien non, on va tout simplement à Berlin pour se produire en concert et par cette occasion sortir un album live…le premier live du groupe qui plus est. Que les médisants avalent de suite leur langue et ceux craignant une nouvelle galette de gothic métal classique tournant un peu en rond (à l’image du « Razorbliss » pas entièrement convaincant) pourront sans crainte prêter attention à « Invanity ». Car pour l’occasion, Flowing Tears choisi l’option acoustique, ou plutôt semi acoustique car demeurent bien quelques traces électriques. Les compositions tirées de leur trois albums précédents ont donc du être totalement retravaillées pour un résultat abouti très surprenant, agréablement surprenant. Le traditionnel se métamorphose en exceptionnel et les versions électriques, il faut l’avouer parfois un peu convenues, deviennent alors des titres tout en touché et en finesse. "Invanity" se pare de teintes rock planant voir jazzy (« Swallow », « Portsall ») sans pour autant tomber ni dans le minimalisme, ni dans la mièvrerie comme le ralentissement de tempo aurait pu le faire craindre. L’avantage d’un show acoustique est aussi de pouvoir mettre le chant bien plus en avant pour une prestation vocale de charme, sensuelle dans les graves, berceuse tout au long de l’album, bref un chant qui se laisse nettement mieux apprécier que sur les précédentes réalisations. Percussions en arrière plan, ensemble piano/basse en pleine réussite, Invanity est bien loin d’un live organisé à l’arrache pour une occasion promotionnelle. Mais les grandes surprises interviennent en fin de prestation avec tout d’abord une reprise de …Slayer ! il fallait oser…alors certes, un Dead Skin Mask au piano/basse avec chant féminin…chacun aura son opinion à ce sujet, le titre conserve quoi qu’il en soit une certaine dimension et prouve une nouvelle fois que le groupe choisi de se faire plaisir. Alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? et ce sera « The Weeping song » de Nick Cave qui viendra conclure un live mémorable, avec au chant Johan Edlund, dont la simple évocation fait déjà transpirer de nombreuses auditrices dans leur corset. Imaginez donc le résultat lorsque celui-ci commence à chanter…chapiteau ! "Invanity" sera-t-il l’album de la révélation pour Flowing tears ? sera-t-il le « déclic » engageant le groupe à suivre une nouvelle voie ? à se détourner de l’emprisonnement dans un style banal pour poursuivre ce chemin de l’originalité, de la simplicité brillante ? espérons le, et prenons nous à rêver à un quatrième album studio de cette trempe. |
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